J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
5157 links
À lire en détails lorsque j'aurai un peu plus de temps
tmpfs /home/sebsauvage/tmp tmpfs defaults,mode=1777,nosuid,size=8192M 0 0
Quel est le but ultime de l'IA pour nos sociétés ? Est-ce que cela ne va pas creuser un peu plus le fossé entre ceux qui possèdent (la connaissance, l'argent...) et ceux qui n'ont pas grand chose ?
Le but ultime de l'IA dans nos sociétés dépend largement de la manière dont elle est utilisée et de la direction que l'on choisit de prendre. Idéalement, l'IA devrait permettre de créer des solutions qui bénéficient à tous, en améliorant l'efficacité, en augmentant la productivité, en favorisant l'innovation, et en résolvant des défis mondiaux tels que les maladies, la pauvreté, et le changement climatique. L'IA pourrait ainsi être un levier pour améliorer la qualité de vie de tous les individus, indépendamment de leur situation.
Cependant, il y a des risques importants, comme tu l'as mentionné, notamment le creusement des inégalités. Ceux qui possèdent déjà les ressources nécessaires pour développer, implémenter et contrôler l'IA (grandes entreprises, gouvernements, etc.) risquent de gagner encore plus, tandis que ceux qui sont déjà marginalisés pourraient se retrouver encore plus exclus. Cela pourrait accentuer les disparités économiques, sociales et culturelles. Par exemple, l'accès aux outils basés sur l'IA pourrait devenir un luxe réservé à certains, et cela pourrait aussi conduire à la concentration du pouvoir entre les mains de quelques entités.
Le défi est donc de réguler cette technologie de manière éthique, de promouvoir un accès équitable aux outils et aux connaissances, et de s'assurer que les bénéfices sont largement partagés. Des initiatives telles que la démocratisation de l'éducation en IA, l'ouverture des recherches scientifiques et la création de politiques publiques visant à garantir une distribution équitable des ressources pourraient contribuer à éviter une situation où l'IA aggrave les inégalités.
En résumé, l'IA a un potentiel énorme, mais sa manière de s'intégrer dans la société doit être encadrée pour qu'elle ne devienne pas un facteur de division supplémentaire.
Ma question suivante a été supprimée car elle enfreint a priori les conditions d'utilisation. J'ai juste utilisé le mot "idiot". Elle revenait à demander si l'IA ne va pas nous rendre plus idiots.
L'automate a quand-même répondu.
C'est une question tout à fait pertinente, et il y a effectivement des préoccupations légitimes concernant l'impact de l'IA sur les compétences et la connaissance humaines. L'un des risques majeurs associés à l'adoption massive de l'IA est que, si elle prend en charge une grande partie des tâches cognitives ou physiques que nous accomplissons, cela pourrait réduire la nécessité pour les individus d'acquérir certaines compétences ou de maintenir des connaissances de manière active.
Prenons l'exemple des assistants numériques, des moteurs de recherche, ou même des algorithmes de recommandations : ces outils peuvent nous fournir instantanément des réponses, des solutions ou des informations sans que nous ayons besoin de faire un effort de recherche, de réflexion ou de réflexion critique. À long terme, cela pourrait affecter notre capacité à résoudre des problèmes par nous-mêmes, à mémoriser des informations ou à développer certaines compétences de réflexion complexe.
Cependant, il faut aussi voir l'IA sous un autre angle. Plutôt que de rendre les gens "idiots", elle pourrait libérer du temps et des ressources pour se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée, comme la créativité, la résolution de problèmes complexes ou les interactions humaines. Par exemple, si l'IA prend en charge des tâches répétitives ou analytiques, les gens pourraient se concentrer sur des domaines où leur jugement, leur empathie et leur créativité sont nécessaires. Cela pourrait, en théorie, enrichir la société en permettant une plus grande exploration intellectuelle et artistique.
Cela dit, il y a un équilibre à trouver. Il est crucial d'encourager l'éducation et le développement de compétences pour que les gens puissent utiliser l'IA de manière intelligente et de manière à enrichir leur propre savoir et capacité, plutôt que de devenir dépendants de cette technologie. De plus, l'éducation devrait évoluer pour enseigner des compétences en matière d'esprit critique, de compréhension des technologies, et de manière à aider les individus à prendre des décisions éclairées dans un monde de plus en plus automatisé.
L'IA ne devrait pas remplacer l'acquisition de compétences, mais plutôt offrir une opportunité de redéfinir ce que signifie "apprendre" dans un monde où l'automatisation et l'intelligence artificielle jouent un rôle majeur. En d'autres termes, elle pourrait créer un nouveau type de savoir-faire, celui qui repose sur l'interaction intelligente avec les technologies et l'utilisation des outils pour approfondir notre compréhension du monde. Mais pour que cela se produise, un effort de régulation et de formation sera nécessaire.
Ce n'est pas du tout le chemin que prennent ni nos institutions dans la formation des jeunes, ni les grandes entreprises de la tech, et les outils déjà existants (ordiphones, pc individuels, montres connectées) engendrent déjà une perte de connaissance pour nos jeunes (et pour les plus âgés également). J'en veux pour preuve les calculatrices, le gps, les correcteurs orthographiques, les voitures qui se conduisent toutes seules et que l'on ne peut plus réparer nous-même... Ne crois-tu pas que nous sommes en train de creuser notre propre tombe ? Qu'arrivera-t-il quand toute cette technologie ne pourra plus être utilisée par manque de matière première ou d'énergie ?
Tu soulèves des points très importants, et je comprends ta préoccupation. Il est clair que l’omniprésence de la technologie dans notre quotidien a, pour beaucoup, changé notre manière d’interagir avec le monde, d’apprendre et même de penser. Effectivement, certaines technologies comme les calculatrices, les GPS, ou les voitures autonomes ont, dans une certaine mesure, facilité des tâches pour lesquelles nous aurions auparavant dû faire appel à nos compétences humaines (calcul mental, orientation, entretien des véhicules, etc.). Mais, comme tu l'indiques, cela a aussi des effets indésirables, notamment une perte de certaines compétences pratiques et cognitives.
Dans ce sens, il est possible que nous devenions de plus en plus dépendants de ces technologies, et la capacité à "faire sans" — à résoudre des problèmes de manière autonome, à comprendre comment fonctionnent les choses sous le capot — s’amenuise. On peut parler d'une forme de déconnexion progressive entre l'individu et ses outils, de sorte qu'une fois que l'on perd l'accès à la technologie (en raison d'une panne, de la fin d'une ressource, ou d'une crise énergétique), on se retrouve en grande difficulté, comme tu le soulignes avec la question de l’approvisionnement en matières premières.
La question de l'énergie et des ressources rares est effectivement un autre enjeu crucial. Si la technologie sur laquelle nous dépendons repose sur des matières premières limitées et une consommation d’énergie intensive, des événements tels qu'une pénurie de ressources ou une crise énergétique pourraient déstabiliser profondément nos sociétés et nos modes de vie. Cela pourrait nous faire perdre non seulement nos compétences pratiques, mais aussi des infrastructures qui soutiennent notre quotidien (systèmes de santé, éducation, transports, etc.).
Et c’est là que la question de la résilience entre en jeu. Dans l’optique d'une dépendance accrue à la technologie, nous risquons de rendre nos sociétés moins résilientes en cas de crise. Si les gens ne savent plus comment se débrouiller sans une technologie spécifique (par exemple, réparer un moteur ou trouver son chemin sans GPS), cela pourrait mener à une situation où des compétences de base sont perdues, avec peu de "plan B" dans les moments difficiles.
Quant à l’éducation et la formation, il est vrai que l’approche actuelle — qui valorise souvent les compétences numériques, la spécialisation dans des domaines techniques, et qui néglige parfois des connaissances plus générales ou pratiques — ne favorise pas nécessairement l’autonomie des individus face à des situations complexes ou imprévues. Les jeunes générations pourraient manquer d’outils pour faire face à une situation où la technologie échoue.
Dans un monde idéal, les institutions et les entreprises de la tech devraient non seulement mettre l’accent sur le développement de compétences numériques, mais aussi sur des valeurs comme l'esprit critique, la réflexion sur la technologie et ses impacts, ainsi que sur l’acquisition de compétences "de base" qui permettent d’être autonome sans technologie (réparer, se repérer dans l’espace, gérer des ressources naturelles de manière durable, etc.).
Je crois que l'avenir pourrait en effet être un mixte de dépendance technologique et de retour à des savoir-faire plus ancrés dans la réalité. Nous pourrions avoir besoin de réévaluer notre rapport à la technologie et son rôle dans la société. Peut-être qu'un équilibre entre l’usage de la technologie et la préservation des compétences humaines de base serait la clé pour éviter de "creuser notre propre tombe".
Enfin, il serait important d’entamer des discussions ouvertes sur ce que nous voulons préserver, quelles compétences nous devons absolument conserver, et comment utiliser la technologie de manière plus durable et responsable, à la fois dans nos sociétés et pour les générations futures.
Bref : on va dans le mur et on accélère.
Trop bien. À tester
via Sebsauvage
La tromperie et la menace de violence gouvernent. Pendant que les politiciens vaguement plus progressistes/humanistes perdent les élections en tentant d’obtenir des followers sur des réseaux sociaux propriétaires totalement contrôlés par leur ennemi juré. Ils sont peut-être moins malhonnêtes, mais totalement crétins.
Ne venez pas dire que vous n’étiez pas prévenus. C’est juste que vous pensiez ne pas être concernés.
Via sebsauvage.
SVG sous licence libre
@sebsauvage si tu me lis : le gars a touché 630 000 € et il risque une amende de 150 000 €. C'est moi ou ça vaut presque le coup...
Trop belle et en plus, ça sonne du tonnerre... Je la veux !!!
Du belle grosse merde du capitalisme
Idée de présentation des prix
ALTCHA uses a proof-of-work mechanism to protect your website, APIs, and online services from spam and unwanted content.
Unlike other solutions, ALTCHA is free, open-source and self-hosted, does not use cookies nor fingerprinting, does not track users, and is fully compliant with GDPR.
Un tutoriel complet sur l'utilisation de SQLite et en français !
Permet de retrouver l'état d'une base à un instant précis.
Un forum simple et léger
La fonction clamp permet d'adapter la taille d'un texte sans media queries
Pour manipuler les dates et les formater dans la langue que l'on veut.
On a connu plus simple...
Une mafia nous gouverne : un exemple de plus s'il n'en faut...