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Timo nous sort un lexique pour les étudiants qui souhaitent passer le concours de jourlanisme... jourmalisne... journamlise... journalisme !
Aujourd'hui, on ne dit plus déception ou être déçu ("Grand débat national : «Le risque d'être déçu est important», selon Edouard Philippe") on dit "Grand débat national : «Le risque déceptif est important», selon Edouard Philippe".
C'est bô la novlangue. Ça permet le remplissage pardon, la complétion (ou la complétude) du vide...
Quand l'administration invente des mots (vu ce soir dans un mail de la mairie) :
Votre dossier d'inscription scolaire est complet.
La complétude de votre dossier ne vaut pas encore inscription à l'école.
C'est sûr que c'est plus simple que d'écrire "Le fait que votre dossier soit complet" ou "Cela ne " (pas besoin de redite puisque la phrase précédente a planté le décor).
Monde de merde.
Une démocratie EST participative par essence sinon ce n'est pas une démocratie. Alors arrêtez avec ce pléonasme à la con (merci Ségolène) !