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Oui mais non. Une prise domestique traditionnelle n'est pas prévue pour supporter une charge constante sur une durée aussi longue et le risque d'incendie est démultiplié.
À défaut d'une borne, il faut une prise dédiée style green'up (je précise que je ne travaille pas pour Legrand mais leurs prises sont très bien), suffisamment dimensionnée pour supporter la charge et éviter les risques d'incendie.
Ionity a décidé de changer les règles du jeu. Le réseau européen de recharges ultra-rapides, financé entre autres par Audi et Mercedes, va changer sa grille tarifaire. Et le prix du plein va exploser.
Non, le titre n'est pas trompeur. Ils n'utilisent pas des batteries mais des condensateurs.
On ne pédale plus pour faire avancer le vélo mais pour charger le condensateur qui lui alimente le moteur qui fait avancer le vélo !
C'est juste brillant !
Brillant ! À quand la même chose dans les voitures qui du coup pollueront beaucoup moins ?
Avec des freins, de grosses roues et des pédales... euh, wait !
Et on ne parle même pas du coup écologique de l'extraction de la matière première des batteries (le lithium) que l'on ne sait pas recyclé, et qui dévaste des pays entiers.
Mais, on s'en fout, c'pas chez nous...
Pourquoi ça n'a jamais été fait avant ???
J'ai regardé l'émission de RUQUIER "on n'est pas couché", dans laquelle il invitait Ségolène ROYALE.
Celle-ci propose un texte de loi (qui devrait passer au sénat "incessamment, sous peu") qui vise à favoriser l'implantation de la voiture électrique en ville (bornes de recharge un peu partout, avec crédit d'impôts pour ceux qui veulent en installer dans leur garage; prime de 10 000 euros pour ceux qui souhaitent vendre leur "vieux" diesel au profil d'un achat électrique - une voiture hein, pas une perceuse ;) -; voie réservée en ville et sur les autoroutes, etc.).
La justification de tout ça est bien sûr l'écologie (pas l'économie, car c'est le mal) mais je pense que c'est de l'écologie de pas de porte. Car ce que Madame ROYALE oublie de nous dire, comme d'ailleurs l'ensemble des "jurnalistes" présents sur le plateau, c'est qu'une voiture électrique ça pollue tout autant voire plus qu'un diesel.
Certes, ce n'est pas une pollution directe comme celle du diesel (lequel diesel pollue, on est d'accord) mais c'est une pollution plus sournoise car elle ne se voit pas immédiatement.
Je m'explique. Tout d'abord, une voiture électrique, ça marche à... l'électricité. Et qui produit l'électricité ? Les centrales, au mieux hydrauliques, mais le plus souvent thermiques voire nucléaires. Tu parles de dispositifs écolos...
Cet argument imparable a été mentionné (je suis mauvaise langue de n'avoir dit aucun) par CARON et Mme ROYALE de lui retourner : oui mais pas que, car il y aura une majorité de bornes qui vont fonctionner à l'énergie solaire donc on est sauvé mon bon monsieur.
Sauf que les cellules photovoltaïques, et bé, on ne sait pas les recycler. Donc certes, c'est "vert" aujourd'hui, mais demain, ça sera "rouge" voire "noir".
Enfin, dernier argument qui me vient à l'esprit et j'arrêterai là, on ne parle pas non plus des batteries. Comment qu'elles sont fabriquées ces batteries, hein Madame ROYALE ???
Et bien, avec du lithium dont voici ce qu'en dit wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Lithium) :
"L’extraction du lithium a un impact environnemental important. Le procédé d'extraction consiste à :
pomper la saumure présente dans le sous-sol des lacs salés ;
augmenter la concentration de la saumure par évaporation ;
purifier et traiter la saumure afin d’obtenir le carbonate de lithium (Li2CO3) pur à 99 % ;
effectuer la calcination du carbonate pour obtenir le métal lithium.Pour pomper la saumure, on a besoin de carburant : puis l'évaporation nécessite de larges espaces de salins ; enfin, la calcination du carbonate de lithium libère du CO229.
Le lithium est peu recyclé, en raison du faible taux de collecte, des prix bas et volatiles du lithium sur les marchés, et des coûts élevés du recyclage, comparés à ceux de la production primaire. Les données permettant de comparer les coûts de l'extraction et du recyclage n'étaient cependant pas disponibles en 2012. Il s'ensuit l’exploration de nouveaux gisements et l'exploitation de nouvelles mines, ce qui conduit à bafouer les droits collectifs à la terre des peuples indigènes, pourtant prévus par la convention 169 de l'OIT30."
Je n'ai pas l'habitude de trop l'ouvrir, mais quand on me prend ouvertement pour un con, j'ai du mal à me retenir.