Les entreprises anticipent un gain de productivité total de 17 % au cours des deux à trois prochaines années. De plus, grâce au télétravail, 88 % ont réalisé des économies sur les charges immobilières au cours des trois à quatre derniers mois, et 92 % prévoient de nouvelles économies dans les deux à trois ans à venir.

Non seulement, tu travailles plus, mais c'est toi qui paie le loyer de ton lieu de travail (sans compter le chauffage, l'électricité, la connexion internet, l'installation du réseau, la bouffe, le mobilier...).

En résumé, tu travailles plus et tu paies pour travailler. Elle est pas belle la vie !

Repenser le modèle de recrutement afin de permettre le « travail où que l’on soit » : en supprimant la nécessité, pour les salariés, d’être présents sur le lieu de travail, les entreprises peuvent étendre leur périmètre de recrutement afin d’inclure plus de fluidité pour leur main-d’œuvre en y intégrant des professions libérales, des intermittents ou des travailleurs indépendants.

Pour traduire, cela veut dire que l'on pourra être recruté à l'autre bout du monde (la langue ne sera plus un problème dans quelques temps grâce aux traducteurs virtuels) et que donc il n'y aura plus de frontière, et donc plus de code du travail (les entreprises auront leur siège social où les conditions de travail sont les pires qui soient).
Il n'y aura même plus de contrat de travail à durée indéterminé : le contrat court-termiste à la mission sera la règle, ce qui aura pour effet de précariser le travailleur.

Mettre en place une infrastructure numérique plus fiable afin de fluidifier un travail devenu entièrement numérique : les services informatiques doivent faire rapidement la transition et adopter une infrastructure numérique offrant fondamentalement à la fois résilience, agilité et évolutivité. Les entreprises doivent également réaliser des investissements ciblés pour renforcer la capacité de leurs salariés à utiliser ces nouveaux outils.

En clair, supprimer la valeur ajoutée d'une personne. Tout sera forcément normé et sortir de cette norme sera de plus en plus difficile voir impossible. Le travailleur sera interchangeable en 2 clics.

Il dispose de plusieurs centres de recherche dédiés en Inde, au Royaume-Uni, à Singapour et aux États-Unis.

Que des sociétés libérales : je ne suis pas sûr que les résultats de l'enquête auraient été les mêmes dans un autre type de société...

Des estimations effectuées avant la pandémie prédisaient que chaque télétravailleur permettrait à son employeur de faire des économies annuelles d’environ 10 000 dollars US.

Si les employeurs sont soutenus par un chœur de partisans du travail à domicile, d’autres notent la solitude, la réduction de la productivité et la baisse d’efficacité qu’engendre un télétravail prolongé.

Quelles que soient les répercussions du télétravail sur la productivité et la vie privée, c’est l’employeur qui réalise les économies de 10 000 dollars par an et l’employé qui en supporte les coûts, ce qui fait penser au mouvement des enclosures.