J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
5158 links
On parie que leur agrément ne sera pas renouvelé...
Ce vote a eu lieu sans aucun débat ou vote public (les résultats précis n’ont toujours pas été publiés).
Elle est belle l'europe, non ?
Certes, la liberté d’expression existe mais elle reste à défendre. Car le désengagement de l’état favorise la tentation autoritaire et jette toujours plus de gens dans la pauvreté […] le désengagement de l’État s’est poursuivi dans la santé, l’enseignement, les transports. Et les orientations néolibérales favorisent le secteur privé.
On se croirait en France...
Déposé hier, le projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires fait bondir sur les sièges de la Haute assemblée, à droite comme à gauche. En cause, la possible restriction de déplacement pour les personnes non vaccinées mais aussi l’inscription de mesures privatives de libertés dans le droit réglementaire.
Et ainsi, cela écarterait deux risques. D’abord, celui d’un retour à l’austérité orchestrée par ceux-là mêmes qui clament aujourd’hui que la hausse cumulée de la dette publique n’est pas un problème, alors qu’hier ils disaient exactement le contraire et prônaient le respect de règles budgétaires, ce qui a bridé la politique budgétaire et totalement déséquilibré la politique économique de la zone euro.
Ensuite, cela couperait cours à la crainte que pourraient avoir les contribuables, d’impôts nouveaux ou augmentés pour rembourser la dette. Autrement dit, une annulation de dette supprimerait les deux tensions qui risquent de prolonger la dépression économique et d’approfondir la déflation. Autant dire que l’économie réelle se porterait mieux libérée de ces tensions.
C'est pas faux ! :D
Liste des revendications des libéraux :
À quand la croix jaune et les camps de travail ?
C'est types sont fous.
In Europe followed America
There’s a growing feeling of hysteria
Conditioned to respond to all the threats
Sting, Russians, 1986.
Rien n'a changé, sauf peut-être "l'ennemi"
Tout ça va dans le sens du démantèlement du pouvoir de l'État et des services publics... Car c'est leur PROJEEEEEEEEEEEEEEEEETTTTTT (et celui d'EELV ceci dit en passant)
Euh, ils sont DÉJÀ au pouvoir...
À écouter jusqu'au bout.
Bon, au pied du mur, nous y sommes... On fait quoi maintenant ?
Article du canard
D’aucuns pensaient l’État d’essence autoritaire. On voit à présent qu’à son affaissement correspond une implacable réduction du champ des libertés publiques. Sous nos yeux, la légitimité de l’État républicain s’écroule. Sommes-nous plus libres ? En aucun cas. Un autoritarisme quasi-totalitaire s’y substitue. D’un côté, la décomposition de l’État dans le cadre de la pénurie des budgets et le démantèlement des services publics réduit pour chacun l’accès aux droits qui s’y rattachent. De l’autre côté elle se prolonge aussi par une autonomisation insupportable des corps d’autorité dont le système dépend. Chacun d’eux s’émancipe des règles et devoirs qui régissent l’existence de l’État. Chacun substitue ses priorités corporatives à toute autre considération. Au cœur d’un État vidé de sens, sans plan et sans objectif, Police et Justice se sont émancipées. Elles affichent une volonté insoutenable d’auto-organisation et de refus de toute responsabilité sociale ou politique. Et cela non seulement en se plaçant hors de tout contrôle de la société mais également contre ceux qui incarnent la volonté du peuple, les parlementaires. Cette mise à l’écart du parlement et de tous les organes de délibération s’est accélérée de manière spectaculaire à l’occasion de la crise sanitaire. Toutes les décisions relatives à l’épidémie sont prises dans le cadre du conseil de défense. Même le conseil des ministres est tenu à l’écart. Le pays est gouverné par un conseil restreint composé du Président, des chefs des armées et du renseignement et quelques ministres choisis par ses soins. Tous sont tenus au secret. Cette pratique instutionnalisée par Emmanuel Macron avec la marginalisation systématique de son propre conseil des ministres est une accentuation inédite du pouvoir solitaire. Elle change la nature initiale du conseil de défense. Ce conseil instaure un régime autoritaire de type nouveau. « Le poison pourrit par la tête » dit l’adage. La République est confisquée par ce nouveau type de conseil de défense.
À lire, pour apprendre un nouveau terme medical, mais surtout pour la conclusion de l'histoire et ce que l'on peut en dire...
Ils censurent, on diffuse...
Nous vivons donc désormais dans un pays où on ne vend plus de livres autrement que par le truchement de la plateforme d’une multinationale. Le Président en personne avait bien dit : ‘faites-vous livrer’. C’était déjà une indication assez claire de la façon dont cet homme voit le futur de nos sociétés. Bien sûr personne n’ira dire que c’est un symbole inouï de voir couper l’accès aux livres en France. Le Covid vous dis-je ! Et le reste de ce qui vient de se dérouler devant nous est tout aussi glaçant. Mais c’est le Covid, vous dis-je ! Ainsi jeudi 29 octobre, le Premier ministre demandait au parlement un vote de confiance. Il s’agissait d’approuver le nouveau plan de confinement du pays. Il n’était pas question de l’amender, ou de le discuter de quelque façon que ce soit. Le Parlement n’a jamais été un lieu de décision en macronie. Oui ou non. Point final. Mais voilà une nouveauté : même le Conseil des ministres a été écarté de la décision. C’est ce qu’a reconnu le porte-parole du gouvernement : la décision de confiner tout le pays a été prise en ‘Conseil de défense’. Personne ne prête plus attention au fonctionnement des institutions ? Doit-on dire là : ‘c’est un détail’ ? […] Le Conseil de défense est une instance créée par une ordonnance de 1959 pour les décisions de stratégie militaire. Son fonctionnement est resté très limité pendant longtemps. Les présidents Mitterrand et Chirac ne réunissaient ce Conseil qu’une à deux fois par an. Sarkozy et Hollande un peu plus. Mais depuis le début de son mandat Macron réunit le Conseil de défense…. toutes les semaines. La semaine du 26 octobre, il l’a convoqué trois fois. Il l’a fait 40 fois depuis le début de l’année 2020.
En démocratie, la délibération n'est pas un signe de faiblesse, ou un embêtement. C'est une garantie pour prendre la meilleure décision possible. Et la condition nécessaire pour créer du consentement à l'ordre. Le régime macroniste ne le permet plus.
On a bien fait de vendre la Louisiane aux Américains en 1803. En plein cyclone alors que les vaches s’envolent, Jean Castex passerait au 20 heures pour recommander de bien tirer les rideaux.