J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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A tester
Une vision intéressante et originale sur le tracking de Google et qui montre un effet pervers auquel ceux qui utilisent ces services n'ont pas forcément pensé.
Un argument supplémentaire de dégooglisation.
Je ne savais pas que les prisonniers devaient se payer leur bracelet...
Il peuvent se le foutre au cul. Ah, non ce n'est pas un thermomètre....
Un pas de plus dans le piétinement de la vie privée. Et les médecins trouvent ça génial.
Encore de l'informatique digitale, relative au doigt qu'on nous met dans le cul...
Pitain...
Les inscriptions sont ouvertes. Le projet avance !!!
Ces dernières années, plusieurs évolutions importantes ont donné de nouvelles capacités sans précédent à la surveillance omniprésente par les entreprises. Cela comprend l’augmentation des médias sociaux et des appareils en réseau, le pistage et la mise en relation en temps réel de flux de données comportementales, le rapprochement des données en ligne et hors ligne, et la consolidation des données commerciales et de gestion des risques. L’envahissant pistage et profilage numériques, mélangé à la personnalisation et aux tests, ne sont pas seulement utilisés pour surveiller, mais aussi pour influencer systématiquement le comportement des gens. Quand les entreprises utilisent les données sur les situations du quotidien pour prendre des décisions parfois triviales, parfois conséquente sur les gens, cela peut conduire à des discriminations, et renforcer voire aggraver des inégalités existantes.
Malgré leur omniprésence, seul le haut de l’iceberg des données et des activités de profilage est visible pour les particuliers. La plupart d’entre elles restent opaques et à peine compréhensible par la majorité des gens. Dans le même temps, les gens ont de moins en moins de solutions pour résister au pouvoir de cet ecosystème de données ; quitter le pistage et le profilage envahissant, est devenu synonyme de quitter la vie moderne. Bien que les responsables des entreprises affirment que la vie privée est morte (tout en prenant soin de préserver leur propre vie privée), Mark Andrejevic suggère que les gens perçoivent en fait l’asymétrie du pouvoir dans le monde numérique actuel, mais se sentent « frustrés par un sentiment d’impuissance face à une collecte et à une exploitation de données de plus en plus sophistiquées et exhaustives. »
Au regard de cela, ce rapport se concentre sur le fonctionnement interne et les pratiques en vigueur dans l’actuelle industrie des données personnelles. Bien que l’image soit devenue plus nette, de larges portions du système restent encore dans le noir. Renforcer la transparence sur le traitement des données par les entreprises reste un prérequis indispensable pour résoudre le problème de l’asymétrie entre les entreprises de données et les individus. Avec un peu de chance, les résultats de ce rapport encourageront des travaux ultérieurs de la part de journalistes, d’universitaires, et d’autres personnes concernés par les libertés civiles, la protection des données et celle des consommateurs ; et dans l’idéal des travaux des législateurs et des entreprises elles-mêmes.
En 1999, Lawrence Lessig, avait bien prédit que, laissé à lui-même, le cyberespace, deviendrait un parfait outil de contrôle façonné principalement par la « main invisible » du marché. Il avait dit qu’il était possible de « construire, concevoir, ou programmer le cyberespace pour protéger les valeurs que nous croyons fondamentales, ou alors de construire, concevoir, ou programmer le cyberespace pour permettre à toutes ces valeurs de disparaître. » De nos jours, la deuxième option est presque devenue réalité au vu des milliards de dollars investis dans le capital-risque pour financer des modèles économiques s’appuyant sur une exploitation massive et sans scrupule des données. L’insuffisance de régulation sur la vie privée aux USA et l’absence de son application en Europe ont réellement gêné l’émergence d’autres modèles d’innovation numérique, qui seraient fait de pratiques, de technologies, de modèles économiques qui protègent la liberté, la démocratie, la justice sociale et la dignité humaine.
À un niveau plus global, la législation sur la protection des données ne pourra pas, à elle seule, atténuer les conséquences qu’un monde « conduit par les données » a sur les individus et la société que ce soit aux USA ou en Europe. Bien que le consentement et le choix soient des principes cruciaux pour résoudre les problèmes les plus urgents liés à la collecte massive de données, ils peuvent également mener à une illusion de volontarisme. En plus d’instruments de régulation supplémentaires sur la non-discrimination, la protection du consommateur, les règles de concurrence, il faudra en général un effort collectif important pour donner une vision positive d’une future société de l’information. Sans quoi, on pourrait se retrouver bientôt dans une société avec un envahissant contrôle social numérique, dans la laquelle la vie privée deviendrait, si elle existe encore, un luxe pour les riches. Tous les éléments en sont déjà en place.
Avec toutes ces mesures tu es réellement intrackable sur le réseau.
Sauf que tu utilises un navigateur qui malgré la modification du user-agent, peut être trackable.
De plus, tu oublies les images de 1px, indétectables à l'oeil nu qui sont également une source d'info non négligeable, les polices et les script téléchargées depuis les cdn des GAFAM.
Et les referer quand tu ouvres un nouvel onglet depuis l'onglet en cours. Pour ça, Firefox permet d'y remédier en ayant la possibilité d'ouvrir un onglet dans un contexte (si l'option est activée). Encore faut-il y penser même si c'est activé...
Bref. C'est un bon début, mais ce n'est pas suffisant. Je crois de plus en plus que l'anonymat sur Internet est un peu le Graal que l'on atteindra jamais vraiment.
Intéressant, merci Bronco pour le partage et Matlink pour le tuto.
Faut qu'on m'explique : pourquoi le site de (test)[https://decentraleyes.org/test/] d'un module censé ne pas utiliser de cdn, censé charger les librairies en local et donc censé protéger notre vie privée, fait-il appel à la librairie ajax de google pour fonctionner ?
Je n'ai pas pu voir ce site car il fait appel à entre autres, google-font, cloudfare, amazon, etc. Si j'ai bien compris, il parle de reprendre la main sur les données qui transitent sur internet ? La base est donc de ne pas l'ouvrir...
Via ecirtam
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