J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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Et en ce moment, c'est avec le plastique que cela se passe.
Et comment feront les parents qui ne pourront pas sortir 140€ (ce qui représente quand même près de 12% d'un salaire de 1200 €) ?
Oui c'est comme l'autre naze de porte parole de la macronie qui pense que les aides sont une anomalie française (vu sur BFM Tv).
C'est bête, mais je pensais que c'était une exception française. On n'a vraiment pas la même vision des choses.
Samedi 26 mai, c'est avec colère que nous avons appris le rejet des amendements proposant l'interdiction des contenants alimentaires en plastique pour la cuisson, la réchauffe et le service dans les cantines scolaires.
En dépit des concessions importantes faites par Mme Rossi pour que l'interdiction soit votée, le gouvernement et le rapporteur du projet de loi n'ont pas tenu parole.
La portée du texte avait réduit l'interdiction aux crèches, écoles, collèges, lycées et université; du seuil pour les petite collectivités de moins de 2000 habitants et d'une application en 2025.Le député Jean-Baptiste Moreau s'était engagé publiquement auprès des parents de Cantine sans plastique à retirer son "expérimentation" (votée en commission des affaires économiques) et à adopter des mesures plus protectrices.
Plus d'une centaine de députés et députées s'étaient engagés à soutenir cette proposition.
Le ministre de l'agriculture n'a pas tenu parole: il s'est opposé à l'interdiction des plastiques pour cuire (poches de cuisson sous-vide), réchauffer et servir les aliments.
Il a désavoué les membres de la commission du développement durable qui avaient voté massivement pour l'interdiction des contenants en plastique à la cantine.
Des députées et députés se sont battus pour nos enfants (enfin...pour les enfants parce que les nôtres, le temps que la loi passe, ne seront plus à l'école😶).Voici la video des débats
Pour avoir le compte rendu écrit, c'est ici.Nous remercions ici Mme Rossi (députée du 92), Mme Pompili (Somme), M. Ruffin, Mme Panot, M. Bournazel pour leur sens de l'intérêt général et leurs propos.
Le communiqué de presse de l'association bordelaise "Cantine sans plastique"
Article 12.
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit que certains s'en tapent le coquillard de cet article...
Hallucinant...
Oui mais non.
Avant tout, que les choses soient claires : je suis à vélo tous les jours (pour prendre le train et aller au boulot, soit environ 10 km par jour tous les jours). Et je n'utilise ma voiture que sur de grandes distances, rarement en ville.
Ceci étant dit, je ne peux pas cautionner cette désinformation. Certes, le gars s'est garé en double file comme un connard mais ce qu'il faut se poser comme question c'est pourquoi l'a-t-il fait et pourquoi ça bouchonne ?
Plusieurs éléments de réponse :
Tout ça est d'une grande hypocrisie sans nom : on fait tout pour que les gens ne prennent pas leur voiture (en faisant augmenter artificiellement le nombre de bouchons) mais en même temps, cela représente une telle manne financière qu'on veut malgré tout que l'on continue de consommer de l'automobile (grands constructeurs, pétroliers, gouvernement...).
De plus, les tarifs en ville devenant de plus en plus exorbitants, il n'est quasiment plus possible pour des salaires moyens de se loger près de son lieu de travail. Et la seule alternative pour y aller, c'est la voiture. Tous le monde n'est pas capable de se taper 40 bornes aller 40 bornes retour 5 jours sur 7 pour aller bosser à vélo (et quand je dis 40 bornes c'est parfois plus).
Ajoutez à cela la politique de casse de la SNCF (merci l'Europe) qui se focalise uniquement sur les lignes "rentables" et abandonne les lignes TER qui fait que prendre le train pour se rendre à son travail est un vrai sport en soi qui incite les gens à reprendre leur voiture... ou les bus à prix cassés qui engorgent encore un peu plus les routes. Je ne parle pas non plus de la destruction pure et simple du service de fret au profit du tout camion.
Rien n'est fait pour changer de mode de déplacement :
Bref, tout ça pour dire que l'automobiliste à bon dos et qu'il représente un bon bouc émissaire facilement attaquable (je vous rappelle au passage, sauf deux ou trois privilégiés, que l'automobiliste en question, c'est vous et moi).
Rien ne changera tant qu'il n'y aura pas une politique claire sans démagogie ni conflit d'intérêt.
C'est moi ou j'entends des bruits de bottes ???
Et en plus, elle sourit cette conne. Ça va péter, c'est sûr.
Réveillez-vous les gens !!!
Pas ça con ! Mais c'est la fin de toute protection sociale. Tu seras une marchandise dont on pourra se débarrasser quand bon nous semble.
Au moins, avec un CDD, il y a une prime de précarité. Là, rien. Walou. Nada.
Je vous laisse un extrait des conférences de Franck LEPAGE, sur la notion de "Projet" dont les journalistes et invités des différentes émissions prises en exemple se gargarisent : http://www.dailymotion.com/video/xj0yxj_projet_fun
Et au principe de précaution on nous opposera bientôt le principe d’innovation...
Ça remet les choses en ordre. À montrer à nos culottes courtes...
Non, la privatisation de l'espace n'est pas une bonne nouvelle, et la privatisation permanente de notre patrimoine commun ne devrait pas nous réjouir.
Entièrement d'accord. Cette privatisation est source d'injustice et d'inégalités.
Injustice car c'est une double peine puisque on finance deux fois : une fois par nos impôts (mais pour une utilisation souvent gratuite), une fois via la boite qui récupère la poule aux œufs d'or. On peut prendre l'exemple des autoroutes, d'EDF/GDF, des PTT...
Inégalités car ceux sont les services rentables qui sont/seront conservés : ceux qui ne le sont pas disparaissent/disparaitront ce qui posera de grandes difficultés aux utilisateurs (pas assez nombreux/riches). C'est le cas des postes, des services hospitaliers (gérés comme des entreprises), des connexions internet qui ne vont pas dans les campagnes, etc...
Oui mais le but (non avoué) de l'état d'urgence n'est pas de combattre le terrorisme, mais de fermer la gueule de celles et ceux qui souhaiteraient manifester leurs désaccords vis à vis de la politique de casse sociale que nous promet le gouvernement. C'est pas pour autre chose.
Et oui, c'est extrêmement dangereux car on glisserait alors dans un état totalitaire.
Cet état d’urgence est-il utile pour lutter contre le terrorisme ?
Que les choses soient claires : il n'est pas là pour lutter contre le terrorisme mais pour prendre les devants et museler la population lorsque sortiront les lois sur le code du travail et celles sur la sécurité sociale, afin d'empêcher toute tentative de rébellion et de grève.
On nous prive de toutes nos libertés et de tous nos acquis sociaux en deux coups : sécurité de l'emploi, sécurité sociale, droit de grève. Tout ce qui faisait de la France une exception mondiale. Ils ont mis plus de 70 ans pour y arriver, mais ils y sont arrivés avec en plus l'aval d'une grande partie de la population.
À gerber...
Malheureusement bientôt de l'histoire ancienne, vu les résultats des législatives...
Mais là, non, il n'y a pas de conflits d'intérêt on vous dit. Irréprochables, qu'on vous dit...
Soixante-dix ans plus tard, on saisit mieux l’acharnement de la sainte alliance réformatrice contre le régime général géré par les travailleurs et contre ses architectes. Des textes syndicaux publiés à l’époque ressort la fierté des ouvriers qui prouvent leur capacité à gérer un budget équivalant à celui de l’Etat. Même appauvri et mutilé de son caractère autogestionnaire, ce régime a posé les bases d’une toute nouvelle pratique du salaire, contraire à la pratique capitaliste courante. En 1946, le revenu salarié d’une famille de trois enfants (la moyenne dans les familles populaires) est constitué pour plus de la moitié par des allocations familiales, dont le montant se calcule comme un multiple du salaire de l’ouvrier non qualifié de la région parisienne.
Le travail parental est ainsi reconnu par du salaire : on peut être producteur de valeur sans aller sur le marché de l’emploi. De la même manière, l’assurance-maladie paie le salaire à vie des soignants et subventionne l’équipement hospitalier, préservant ainsi le domaine de la santé du chantage à l’emploi et du recours au crédit, deux institutions vitales pour le capital. Contre les comptes individuels de l’Arrco-Agirc qui organisent la retraite comme un revenu différé, le régime général instaure le droit au salaire continué des retraités, eux aussi reconnus comme producteurs de richesse. Cette dimension subversive de la cotisation reste farouchement combattue.