J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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J'ai regardé hier soir ce documentaire sur Arte. C'est hallucinant et on comprend mieux pourquoi aujourd'hui, on bouffe de la merde car ça ne date pas d'hier...
Ainsi, au moment même où les industriels démantèlent le système de la consigne, s’exonérant des coûts de retraitement, et prennent des décisions structurellement antiécologiques, ils en appellent à la responsabilisation écologique des consommateurs. Un cas typique de double morale, où l’on proclame une norme valant pour tous sauf pour soi. Responsabiliser les autres pour mieux se déresponsabiliser soi-même.
"Mais je ne vois pas en quoi c'est "voulu", ce qui signifierait que le chômage est créé artificiellement et que sans cette "volonté" de certains acteurs (qui ?) et les comportements associés (lesquels ?), le chômage n'existerait pas."
Qui ? : les entreprises du CAC 40, entre autres, qui font des profits pas possible et qui malgré tout licencient à tour de bras avec l'aval de nos gouvernements.
Comportements associés ? : subventions données par ces mêmes gouvernements sans aucune contrepartie d'emplois justement. Inefficacité notoire des agences pour l'emploi (Pôle emploi en France par exemple, anciennement ANPE tout aussi peu efficace par manque de moyens de ses agents)...
Ce ne sont que les exemples les plus frappants qui me viennent à l'esprit mais il y en a d'autres. Je n'ai malheureusement pas le temps de développer.
Je ne connaissais pas le terme "d'armée de réserve industrielle". Merci.
"Si j'écris "À ce compte là, pourquoi atteint-on alors des records de chômage ?", c'est pour souligner que sa position est contradictoire avec l'intérêt du chômage de masse, et que c'est plutôt ce dernier qui semble prégnant actuellement, et non pas des "jobs inutiles". D'ailleurs l'essentiel de mon commentaire porte sur le concept même de ces derniers, qui me paraît fumeux."
Son discours n'est pas contradictoire avec l'intérêt du chômage de masse. Il le dit à la fin de son texte :
"Si quelqu’un avait conçu un régime de travail visant à perpétuer le pouvoir du capital financier, il aurait été difficile de mieux faire. Les emplois réels, productifs, sont sans cesse écrasés et exploités. Le reste est divisé en deux groupes, entre la strate des sans-emplois, universellement vilipendés, et une strate plus vaste de gens payés pour, en gros, ne rien faire, dans une position conçue pour qu’ils s’identifient aux perspectives et aux sensibilités de la classe dirigeante (dirigeants, administrateurs, etc.) et particulièrement à ses avatars financiers, mais qui, en parallèle, produit un ressentiment envers tous ceux dont le travail possède une valeur sociale claire et indéniable."