J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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Logiciel utilisé pour siphoner toutes les données d'un téléphone, par une majorité des polices du monde.
Ça télécharge absolument tout ce qu'il y a dans un téléphone, quelle que soit la marque et le modèle.
Et n'espérez pas que le mot de passe ou la reconnaissance faciale bloque quoi que ce soit : le code pin associé peut sauter en trés peu de temps.
Créer par une compagnie israëlienne.
Des fonts libre d'utilisation et modifiable.
Les exemples sont d'actualité :D
Nous dérivons, nous dérivons et nous ne sommes pas loin de nous échouer...
À voir (ça dure environ 3 heures...)
Article du canard
Rhoo, comme c'est bizarre. Ils n'auraient pas osé tout de même...
J'écoutais hier une émission sur la chaîne 01 et un des invités était le fabricant d'une caméra à placer dans la voiture pour filmer la chaussée (dashcam) et/ou l'habitacle.
Je n'arrive pas à comprendre comment/pourquoi on installerait ce genre de dispositif dans sa bagnole (et encore plus dans une maison...).
N'est-elle pas suffisamment surveillée comme ça (GPS, Téléphone...) ? Notre vie privée ne vaut-elle plus rien ?
En lien avec la conférence de presse tenue à Nice ce matin avec la Ligue des Droits de l’Homme, la FCPE et CGT-Educ, La Quadrature du Net lance un appel à rejoindre la campagne « Technopolice » pour s’opposer aux « Smart City » policières. Elle invite également toutes les organisations intéressées à signer le manifeste associé à cette campagne pour résister à la mise sous surveillance totale de nos villes et de nos vies.
La Smart City révèle enfin son vrai visage : celui d’une mise sous surveillance totale de l’espace urbain à des fins de contrôle.
Nous refuserions certainement une loi qui oblige notre boulanger à nous demander notre carte d’identité et à noter qui achète quoi sur un carnet à destination des autorités.
Et pourtant aujourd’hui nous payons tout par carte bancaire. L’État diminue peu à peu les plafonds qui nous autorisent à payer en monnaie et supprime en même temps tous les moyens de paiement un minimum anonymes. Les paiements en ligne sont eux tous explicitement nominatif sous prétexte d’établir des factures systématiques.
Nous refuserions un fonctionnaire qui nous connait dans notre rue, qui note systématiquement qui entre ou sort de chez nous et à quelle heure, au cas où un jour il y a un vol ou une agression.
Et pourtant nous acceptons les caméras de surveillance et la majorité voit d’un bon œil l’arrivée de la reconnaissance faciale sur ces caméras.
Il y a encore quelques années nous aurions été horrifiés de devoir donner notre identité pour voyager autrement qu’à pieds.
Et pourtant aujourd’hui nous avons un contrôle d’identité fort pour prendre l’avion. Il est prévu que les billets de TGV ne soient plus anonymes. Même l’autostop est devenu nominatif via son remplacement par le covoiturage sur des plateformes en ligne.
Désormais l’espace public est devenu une terre de surveillance. La vie privée se réduit au domicile, et à condition de ne pas interagir par téléphone ou par internet.
On en est au point où nos élus trouvent dangereux qu’on puisse communiquer entre nous de façon sécurisée sans qu’ils ne puissent intercepter nos messages en clair.
On en est au point où on nous a fait acter que montrer son visage dans l’espace public était une mesure de vivre ensemble et pas de surveillance.
Tout ce que nous lisons, tous les gens que nous rencontrons, tout ce que nous achetons ou échangeons, toutes les conversations que nous avons en dehors de chez nous, tous les trajets que nous faisons, … tout ça est enregistré, nominativement, et peut être accessible à un État.
De l’autre côté du globe, on voit des piles de vêtements à différents endroits de la ville et des photos de manifestations bardées de lasers verts comme un spectacle de discothèque. Les lasers mettent en défaite la reconnaissance faciale. Les piles de vêtements permettent de se changer pour mettre en défaite le suivi et l’identification par vidéosurveillance après les manifestations.
De quoi donner à réfléchir.
Alors quand je vois San Francisco — ville probablement la plus à la pointe et composée des gens les plus au fait de ces technologies — s’interdire d’utiliser la reconnaissance faciale, ça fait peut-être sourire certains mais pour moi ça veut encore dire quelque chose.
Il serait peut-être temps de se rappeler pourquoi donner trop de pouvoir à l’État est dangereux, pourquoi c’est au citoyen de contrôler son État et pas l’opposé, pourquoi la vie privée et le secret des correspondances sont essentiels à la vie démocratique.
En réponse @Timo : autant je suis d'accord quand tu dénonces la façon dont les merdias décrivent les accidents, autant concernant l'article auquel tu fais référence, je trouve qu'il n'y a rien de choquant et que ça devrait être généralisé à l'ensemble du territoire :
Certes, les automobilistes ne font pas souvent attention aux deux roues, mais il y a aussi certains cyclistes qui se croient tous seuls sur la voie publique et qui grillent allégrement les feux rouges comme si rien ne pouvait leur arriver. Ils ne ralentissent pas et t'insultent si tu leur fais remarquer qu'ils auraient dû s'arrêter (vécus plusieurs fois).
Deux exemples que je vois trop souvent :
1) Les feux grillés
Je suis 90% du temps à vélo mais je suis aussi automobiliste parfois. Et il y a une quinzaine de jour, j'ai manqué de renverser un cycliste : j'étais à un feu rouge, première voiture arrêtée, devant un croisement que je sais accidentogène car je vois très, très, très (très) souvent des vélos griller systématiquement le feu dans le sens de la circulation ou en sens inverse ! Je ne démarre pas en trombe et je fais extrêmement attention surtout à ce feu. Et bien m'en à pris car une fois la première enclenchée et la voiture commençant à pénétrer le carrefour, un vélo a surgit de ma gauche. J'ai eu juste le temps de freiner et pour ne pas être percuté (vu qu'il n'avait pas de frein), le vélo s'est déporté et est revenu sur ses pas.
Autant te dire que je lui ai dit le reste...
2) les vélos sur les trottoirs
C'est ultra dangereux pour les piétons, les vélos pouvant aller relativement vite.
Mais à la décharge des cyclistes, la confusion est entretenue par les équipes municipales chargées de la voirie.
Bien souvent, plutôt que de créer une vraie piste cyclable, la mairie préfère peindre une pauvre bande pour signifier que les vélos peuvent y rouler. Certains prennent ça pour argent comptant et roulent du coup sur n'importe quel trottoir.
Pour ma part, je me refuse à les emprunter car c'est trop dangereux pour les piétons.
Une mamie (valable aussi pour les papis, les marmots, les gens quoi...) qui sort de chez elle peut facilement être percutée par un vélo lancé à vive allure en pleine descente.
La politique actuelle est hypocrite à souhait à tous les niveaux : on nous incite à prendre le vélo ou les transports en commun pour nous déplacer mais les infrastructures ne sont pas en adéquation avec ces modes de déplacements. J'en veux pour preuve :
Jusque là tout va bien. Tout va bien, jusque là...
La faille de ce dispositif réside dans le dernier alinéa de cet article qui indique que « les modalités et les conditions d’application du présent article sont déterminées par décret en Conseil d’Etat. » Or, trois ans plus tard, aucun décret n’a encore été publié, ce qui fait de « l’entrepôt » un objet non identifié par la loi et sans encadrement légal. Interrogé, le secrétaire général du gouvernement, Marc Guillaume, n’a pas souhaité répondre à nos questions. Mais dans ses services, sous le couvert de l’anonymat, on explique qu’il n’y a pas de décret « pour défaut de base constitutionnelle ».
Le 12 mars 2019, notamment le défenseur des Droits, qui a rendu un rapport d'activité 2018, met en exergue l’émergence d'un nouvel ordre basé sur la suspicion, mais aussi la continuité entre l'état d'urgence, les interpellations préventives. Il s'interroge sur le point de savoir si les Droits de la défense ne sont pas devenus une entrave à l'efficacité de la Justice. (...) un accroissement progressif des prérogatives de l'administration, un sacrifice des Libertés au profit de l'affichage du maintien de l'ordre.