J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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Non, la privatisation de l'espace n'est pas une bonne nouvelle, et la privatisation permanente de notre patrimoine commun ne devrait pas nous réjouir.
Entièrement d'accord. Cette privatisation est source d'injustice et d'inégalités.
Injustice car c'est une double peine puisque on finance deux fois : une fois par nos impôts (mais pour une utilisation souvent gratuite), une fois via la boite qui récupère la poule aux œufs d'or. On peut prendre l'exemple des autoroutes, d'EDF/GDF, des PTT...
Inégalités car ceux sont les services rentables qui sont/seront conservés : ceux qui ne le sont pas disparaissent/disparaitront ce qui posera de grandes difficultés aux utilisateurs (pas assez nombreux/riches). C'est le cas des postes, des services hospitaliers (gérés comme des entreprises), des connexions internet qui ne vont pas dans les campagnes, etc...
Oui mais le but (non avoué) de l'état d'urgence n'est pas de combattre le terrorisme, mais de fermer la gueule de celles et ceux qui souhaiteraient manifester leurs désaccords vis à vis de la politique de casse sociale que nous promet le gouvernement. C'est pas pour autre chose.
Et oui, c'est extrêmement dangereux car on glisserait alors dans un état totalitaire.
Cet état d’urgence est-il utile pour lutter contre le terrorisme ?
Que les choses soient claires : il n'est pas là pour lutter contre le terrorisme mais pour prendre les devants et museler la population lorsque sortiront les lois sur le code du travail et celles sur la sécurité sociale, afin d'empêcher toute tentative de rébellion et de grève.
On nous prive de toutes nos libertés et de tous nos acquis sociaux en deux coups : sécurité de l'emploi, sécurité sociale, droit de grève. Tout ce qui faisait de la France une exception mondiale. Ils ont mis plus de 70 ans pour y arriver, mais ils y sont arrivés avec en plus l'aval d'une grande partie de la population.
À gerber...
Malheureusement bientôt de l'histoire ancienne, vu les résultats des législatives...
Ce que je constate c'est que l'ensemble des professions de foi ne sont pas arrivées à mon domicile. Et cela peut expliquer, vue la motivation des gens, qu'ils aient voté sans réfléchir en se laissant portés par le lavage de cerveau médiatique.
C'est un vrai problème (un de plus) démocratique qui mériterait que cette élection soit annulée.
Les modifications drastiques de nos conditions de vie qui se préparent (mise au pilon du code du travail, disparition de la Sécu au profit des assurances privées, disparition de l'assurance chômage publique au profit des assurances privées - qui a dit que ce n'est pas rentable) devraient faire péter un câble à tout français normalement constitué.
Or, on nous annonce que l'état d'urgence va passer dans le droit commun. Et vous savez quoi ? L'état d'urgence interdit les manifestations, assigne à résidence, muselle la population.
Je pense que le terrorisme à bon dos et que ce n'est qu'un prétexte crédible pour nous la mettre profond sans qu'on puisse demander de vaseline et nous empêcher toute velléité de révolte et de rébellion.
Ne vous trompez pas de bulletin aux législatives. Il faut faire barrage à cette petite fiente qui se prend pour dieu sur terre et l’empêcher de faire trop de dégâts, si c'est encore possible.
Si vous voulez vivre là où la sécurité est renforcée, où il y a caméras, des agents de sécurité, de flics armés, où vous êtes fouillés à toutes les portes et qu’en plus vous êtes prêts à sacrifier votre liberté pour ça, la meilleur solution reste encore d’aller vivre en prison.
Ou dans le régime totalitaire français...
C'est la disparition de la Sécu, la privatisation de l'assurance maladie et un retour en arrière de 200 ans.
Précarité à tous les niveaux. Américanisation du système social.
Il va falloir se battre.
Après avoir fait les cons durant les présidentielles, votez maintenant avec votre cerveau pour les législatives pour essayer de limiter la casse.
Ajoute à ça la disparition imminente de la monnaie, la limitation de l'utilisation des chèques (pour mieux préparer leur disparition) et nous serons fliqués partout et tout le temps...
Sauf qu'on ne vit pas que dans les villes et que la voiture est actuellement le seul moyen de locomotion qui te permet une certaine indépendance : si tu vis à la campagne et que tu doives faire 30 bornes aller et 30 bornes retour, pour faire <mettre ici ce que tu veux : bosser, aller voir un médecin, aller dans une pharmacie>, tu ne les fera pas à vélo, sauf à être décathlonien, ce qui n'est pas à la porté de tout le monde.
Je ne dis pas que la voiture est sans danger, qu'elle ne pollue pas, etc. mais j'en ai marre de ces campagnes visant à culpabiliser parce qu'on s'en sert.
Là encore, c'est un discours de bobo, qui vit à côté de son boulot, qui roule avec un vélo électrique (non, ça non plus ça ne pollue pas) dans une ville, qui s'étonne d'y voir du monde et qui a oublié qu'il y a des gens qui peuvent (sur)vivre (et pas forcément par choix) à la campagne, tu sais le truc des bouseux, ceux qu'on ne voit pas parce qu'on se regarde trop le nombril.
Eh oui, l'écologie, c'est un sport de riches...
Et avec tout ça, on se demande à quoi servent nos impôts et on se tâte de savoir si on va les payer...
C’est une démarche volontaire, qui peut donner des avantages aux conducteurs, mais chacun est libre de prendre un certificat ou non. Tout le monde est concerné.
Crit’Air n’est pas obligatoire pour utiliser son véhicule. Pour la majorité des automobilistes français il constitue un outil pédagogique destiné à développer le véhicule propre.Les collectivités rencontrant des problèmes de pollution aigüe pourront s’appuyer sur les certificats « Crit’air » afin d’adapter la circulation et améliorer durablement la qualité de l’air. Dans ces cas particuliers, le certificat pourra devenir indispensable pour circuler. Crit’Air est avant tout un outil au service des collectivités locales qui engagent des mesures volontaristes en faveur de la qualité de l’air.
En clair, c'est tout le monde est désigné volontaire vu que le développement des ZCR s'étend à toutes les grandes villes et que si l'on n'a pas cette vignette, on s'expose à une amende et une interdiction de circuler.
C'est pas obligatoire mais c'est très fortement recommandé.
Exemples d’utilisations de Crit’Air :
- proposer certains avantages de stationnement ou des voies de circulation réservées aux seuls véhicules électriques ou aux véhicules les plus faiblement émetteurs de polluants pour en encourager l’usage ;
- gérer plus efficacement les épisodes pics de pollution : les préfets pourront remplacer la circulation alternée par une circulation différenciée en s’appuyant sur les certificats qualité de l’air ;
- rendre opérationnelle les zones à circulation restreinte (ZCR) pour la qualité de l’air créées par la loi de transition énergétique pour la croissance verte. Ces zones définies par les collectivités locales permettent de réserver la circulation à certaines classes de véhicules, toute l’année ou certains jours de la semaine.
En clair, si tu as de la tune et que ta voiture est neuve, tu ne seras pas emmerdé et tu pourras continuer de polluer comme un gros enfoiré. Si tu es fauché comme les blés, il faudra marcher.
Liberté, Égalité, Fraternité qu'ils disaient : la bonne blague...
Un véhicule conserve le même classement environnemental tout au long de sa vie.
Une fois acquis, le certificat est valable aussi longtemps qu’il reste lisible.
Les encres et les matériaux du certificat ont été sélectionnés pour durer le plus longtemps possible.
Lors du contrôle technique, la lisibilité du certificat sera contrôlée et un renouvellement pourra être exigé, si nécessaire.
Donc si tu achètes aujourd'hui une voiture neuve, elle ne se détériorera pas, ne polluera pas plus qu'aujourd'hui. Par contre, si ta vignette est foirée, tu deviens un pollueur sans scrupule et tu mérites alors un châtiment exemplaire :
Ne pas respecter les restrictions d’une zone à circulation restreinte (ZCR), est puni de l’amende prévue pour les contraventions : de la quatrième classe, pour les poids lourds, bus et autocars, de la troisième classe, pour les autres catégories de véhicules.
Bref, on revient 61 ans en arrière avec la vignette automobile qui à l'époque était censée financer un "Fonds National de Solidarité" pour garantir un revenu minimum aux personnes âgées de plus de 65 ans...
Via SebSauvage et Alda
Soixante-dix ans plus tard, on saisit mieux l’acharnement de la sainte alliance réformatrice contre le régime général géré par les travailleurs et contre ses architectes. Des textes syndicaux publiés à l’époque ressort la fierté des ouvriers qui prouvent leur capacité à gérer un budget équivalant à celui de l’Etat. Même appauvri et mutilé de son caractère autogestionnaire, ce régime a posé les bases d’une toute nouvelle pratique du salaire, contraire à la pratique capitaliste courante. En 1946, le revenu salarié d’une famille de trois enfants (la moyenne dans les familles populaires) est constitué pour plus de la moitié par des allocations familiales, dont le montant se calcule comme un multiple du salaire de l’ouvrier non qualifié de la région parisienne.
Le travail parental est ainsi reconnu par du salaire : on peut être producteur de valeur sans aller sur le marché de l’emploi. De la même manière, l’assurance-maladie paie le salaire à vie des soignants et subventionne l’équipement hospitalier, préservant ainsi le domaine de la santé du chantage à l’emploi et du recours au crédit, deux institutions vitales pour le capital. Contre les comptes individuels de l’Arrco-Agirc qui organisent la retraite comme un revenu différé, le régime général instaure le droit au salaire continué des retraités, eux aussi reconnus comme producteurs de richesse. Cette dimension subversive de la cotisation reste farouchement combattue.
Unissons nous et ne baissons pas les bras.
L'enjeu n'est pas de refaire le monde mais éviter qu'il ne se défasse.
C'est trop tard. Les jeux sont faits et le monde (franco-français) tel qu'on le connaît est fini.
Que ce soit l'une ou l'autre, nous allons perdre nos acquis sociaux et ce qui a fait la France, au profit d'une mondialisation qui nivelle par le bas.
Macron au pouvoir, ce sera l'Europe du fric d'abord au détriment de ce qu'est la France.
Je comprends le discours de Mélenchon qui refuse de se prononcer car il n'y a pas d'alternative viable. Soit on laisse les restes de la France telle qu'on la connaît au capital, soit on les laisse aux nationalistes et leurs dérives.
Être tellement à gauche que l'on n'arrive plus à cerner le danger de l’extrême droite, voici un concept étrange.
Le problème n'est pas là. Ce n'est pas parce que l'on est très à gauche que l'on porte des œillères et que l'on ne voit plus ce qui se passe : on nous demande de faire le choix entre deux politiques du Mal. "Choisir le moindre mal est encore choisir le Mal". Et pour certains, dont je suis, ce choix n'est simplement pas envisageable.
Il s'agit de dire à l'Europe et au monde que le tsunami nationaliste qui s'abat sur l'Occident est largement minoritaire en France...
Là aussi, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas un mouvement minoritaire mais au contraire largement majoritaire, qu'il s'exprime par les voix de l'ensemble des autres candidats, sauf celles de Macron et Fillon.
Nous aurons le temps ensuite (...) de reconstruire (...). Pour cela, il faut d'abord que la République, la société ouverte, l'Union Européenne survivent. On a beau couper les cheveux en quatre, cela passe uniquement par un bulletin Emmanuel Macron.
Là aussi, il a tout faux. Un vote Macron, c'est la fin de la République et de l'identité nationale.
Actuellement, l'Europe fait tout pour destituer les peuples de leur souveraineté nationale. Il y a qu'à voir comment se font les lois, ce que les états sont obligés d'appliquer malgré des lois votées localement (OGM, destruction des services publics et du fonctionnariat, de la Sécurité Sociale...). On destitue également les peuples de leur histoire et de leur langue en faisant de l'anglais la langue par défaut. Il suffit de regarder ce qui se passe dans nos universités où l'on oblige que les cours soient donnés en anglais.
Alors non, je n'aiderai pas Macron a remporter le deuxième tour.
Qu'il se démerde.
Je ne cautionnerait ni la pourriture de cette merde capitaliste ni les fétides relents xénophobes de l'autre blonde.
Jean-Luc Mélenchon, arrivé quatrième au premier tour, a pour sa part de nouveau refusé, vendredi, de donner des consignes de vote, tout en laissant entendre qu’il glisserait personnellement un bulletin Macron dans l’urne.
Ce n'est absolument pas ce qu'il a dit !!! Ne vous a-t-il pas effleuré l'esprit qu'il pourrait voter blanc ou nul ?
Il ne votera pas FN certes. Cela ne veut absolument pas dire qu'il votera pour l'autre con.
Alors j'entends bien que pour toi, sans doute très privilégié, l'un ou l'autre n'a que peu d'impact. Malheureusement, ce n'est pas le cas de tout le monde, loin de là.
Ne juge pas sans savoir s'il te plait. Applique tes préceptes à toi même également.
Quand je parle des institutions, c'est un abus de langage de ma part. Je suis d'accord avec toi : la Vème République est moribonde et c'est tant mieux.
Je pensais à la Sécurité Sociale, à l'assurance chômage, au droit à la retraite... qui impactent tout le monde sans exception (homo, hétéro, noirs, blancs, handicapés, bien portants, riches et pauvres...).
Si Macron passe, tout ça c'est fini.
On reviendra 150 ans en arrière. Ce sera "en marche ou crève" comme le dit si bien Oros il me semble.
Dire que les deux sont dangereux "avec la même intensité", c'est nier l'aspect sociétal que proposent les deux candidat⋅e⋅s. La vie sera beaucoup beaucoup beaucoup plus dure sous Le Pen pour énormément de monde.
Je ne nie rien du tout et j'essaie de réfléchir. Je ne dis pas non plus que mon choix est fait, loin de là.
Je pense que la vie sera autant dure quelque soit celui qui passe mais pour des raisons différentes.
Mais là où l'on peut encore espérer, c'est que si le pen passe, elle n'ait pas une majorité pour gouverner. Alors que si c'est l'autre con qui passe, il l'aura lui la majorité.
Et je pense qu'il sera plus difficile de reconstruire une fois que tout aura été dilapidé que s'il reste encore quelque chose à réparer.
Nos acquis sociaux vont disparaitre comme neige au soleil quelque soit le choix que l'on fera. J'essaie de voir avec lequel des deux on en perdra le moins.