J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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"Par ailleurs, la nouvelle loi interdit d'«utiliser les données dans le but de promouvoir des produits, d'exclure de garanties des contrats d'assurances ou de modifier les cotisations ou les primes d'assurances d'un individu ou d'un groupe d'individus présentant un même risque». Reste qu'elle ne précise pas les sanctions encourues en cas de délit. Sans oublier les nombreuses autres questions sans réponse: comment sera définie la notion «d'intérêt public»?"
Le CHU de Bordeaux envisage à très court terme l’externalisation d’une partie de son personnel de Recherche Clinique (ARC : attachés de recherche clinique) vers le GIE (groupement d'intéret économique) ACCELENCE.
Cette situation inquiète au plus haut point les agents et les investigateurs potentiellement concernés.
Ces agents ont choisi de travailler au CHU et non en sociétés prestataires de services, et ont ainsi accepté des salaires inférieurs et une certaine précarité (CDD à répétition) en contre-partie d’une qualité de travail : agent dédié à UN service, avec une disponibilité et une prise en charge optimale du patient ainsi qu’une présence indispensable au quotidien auprès des investigateurs et des équipes soignantes. Cette externalisation va entrainer des déplacements fréquents, des horaires contraignants et une gestion du personnel extrêmement rigide.
Ceci n’est malheureusement que la partie visible de l’iceberg et impactera aussi fortement l’activité des services cliniques.
Ce choix d’appartenir au service public contribue à développer une recherche de qualité, dans le respect des patients.
Nous refusons cette orientation qui provoquera la démotivation voire la fuite d’un personnel formé et compétent.
Nous sommes tous concernés et comptons sur vous afin de dire NON à ces choix budgétaires à courte vue. La recherche clinique doit rester un enjeu fort pour l’avenir de notre CHU.
Des infos sur la norme HL7.
Le problème est que l'on a sorti l'outil médical des mains des médecins (fin des années 70) au profil d'administratifs qui ne jurent que par chiffre d'affaire et profit, ce qui est incompatible avec une mission de service public comme celle de l'hôpital public.
Le but sous jacent est de tout faire pour mettre le système en "faillite" afin que les groupes privées (assurances, mutuelles) prennent le relai façon USA. Vous pouvez payer : on vous soigne. Vous pouvez pas, vous crevez..
Et au passage, phagocyter le marché soit disant déficitaire.
"Visiblement la recherche clinique ne constitue plus un problème éthique, ne nécessitant aucun débat public au sens de l’article L. 1412-1-1 du CSP mais, au-delà, le projet de loi de modernisation de notre système de santé nous apprend qu’il s’agit d’un sujet qui ne mérite même plus de débats parlementaires.
Ainsi, l’administration française, pardon l’exécutif agissant sous délégation contrôlée du législatif, modernise nos règles éthiques dans l’indifférence la plus complète !"
Ben oui, pourquoi se faire chier avec un débat? On musèle tout et pis c'est tout.
L'exercice physique est moins utile pour conserver un poids idéal (médicalement parlant, sans succomber à la pression sociétale) que pour effacer les effets secondaires de l'inactivité (maladie cardiovasculaire, cancer, récidive de cancer, dépression, fatigue...).
On prescrit d'ailleurs des séances d'exercice adaptée à des patients atteints de cancer, également en phase métastatique car il est prouvé que ça limite les effets secondaires des traitements et diminue le risque de rechute (et donc augmente l'efficacité des traitements).
Par rapport au poids, tout dépendra du type d'exercice qui sera effectué. Il est prouvé que chez les personnes en surpoids (pas les obèses), l'activité physique a une incidence positive (perte de poids). Et comme le dit Kevin, cela n'a aucun intérêt si l'alimentation n'est pas adaptée (là où je ne suis pas d'accord c'est qu'il n'est pas nécessaire de devenir végétarien pour "bien" manger). Tout est question de modération.
"L’activité physique a de nombreux effets bénéfiques sur la santé, et notamment pour la prévention de maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, surpoids et obésité, cancers…). L’activité physique est associée à une diminution du risque des cancers du côlon, du sein (après la ménopause) et de l’endomètre.
Le bénéfice de l’activité physique après le diagnostic de certains cancers a également été démontré en termes d’amélioration de la qualité de vie et de survie. La pratique d’activités physiques d’une partie de la population française étant insuffisante, il est donc important d’un point de vue de santé publique d’inciter les personnes peu actives à augmenter cette pratique" (source : http://www.e-cancer.fr/component/docman/doc_download/9426-activite-physique-et-cancer)
voir aussi : http://www.sportetcancer.com/Nos-publications-fr,1,10174.html
et http://www.sportetcancer.com/Bienfaits-de-la-pratique-sportive-en-cancerologie-fr,1,5256.html
Dans une société, pour quelle soit gérable, il faut ménager la chèvre et le choux, c'est à dire que l'on doit trouver un moyen pour réguler la population afin que cela soit bénéfique pour tous.
En clair, il faut que l'on puisse maintenir un niveau de vie convenable pour tous en en supprimant certains, comme le fait le garde forestier (en gros).
Avant, il y avait les guerres (la chair à canon). Maintenant, on a le tabac et l'alcool et leur effets secondaires, maladies cardiaques et cancers, ainsi que la voiture (mais dans une moindre mesure).
Et si en plus ça rapporte, c'est tout bénef...
C'est pour ça qu'on ne fait pas grand chose pour vraiment supprimer le tabac ou qu'on ne tentera pas grand chose pour sauver un "vieux" qui aurait pu l'être...
Ou comment s'auto-détruire...
No comment :D
Via Idleman
Tout sera anonymisé ! Quelle blague. Une fois la base de données établie, elle viendra s'ajouter à celle déjà existante. Un nom ne sera plus nécessaire pour déterminer le profil d'un "utilisateur" (c'est déjà le cas) et la vente des infos aux différentes assurances n'en sera que plus facile.
Google n'est pas le Diable. C'est son coach !
L’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé : ses actions de prévention (tabac, drogues, alcool, sida, cancer, hygiène de vie…), ses programmes de communication, ses publications, ses actions de terrain, ses bases documentaires. Un site pour le grand public et les professionnels.