En meeting à Toulouse avec Manuel Bompard le 20 février 2020, Jean-Luc Mélenchon a littéralement dégommé la retraite à points voulu par Emmanuel Macron.

On touche le fond là.

Pour s'en prémunir, l'ANSSI estime qu'il faudra "dégager suffisamment de ressources, dans des budgets globalement insuffisants, pour atteindre un juste niveau de sécurité."

L'ironie de cette phrase fait froid dans le dos. Globalement, ça veut dire : "vous n'avez aucun moyen pour fonctionner normalement mais il va falloir que vous trouviez de quoi vous défendre quand même".

C'est un peu comme le sketch des inconnus :

• On a faim !
• Bein, mangez !
• Oui mais on n'y arrive pas !
• Bein, il faut vous forcer !

Ça permet de relativiser.

Voici un texte reçu aujourd'hui qui questionne notre rapport à cette grève et à ses revendications

On aura été des milliers de personnes à manifester pour ne pas travaillez plus longtemps et pour une allocation retraite digne. Mais, quelle est cette frontière magique qui retient cette grève à mettre en ...

Réponse : non !

Quel est le but de la grève sinon de crier au grand jour ce que tout le monde pense tout bas ?

Essayer de mettre des graviers dans les engrenages du productivisme.

Mais cela implique une prise de risque physique (aller se confronter à des Cerbères Renégats et Sans loi), financière (perte de revenus), policière (fichage, garde à vue)... tout ça pour faire rigoler les trous du culs du faubourg St Honoré qui se tapent le coquillard de nos revendications.

Un moyen plus efficace, je pense, serait de ne plus consommer ou de ne consommer que le minimum vital dans des commerces de proximité uniquement. Une sorte de grève de la consommation.

En plus d'être un bon moyen de pression (le seul ?), ça serait bon pour la planète.