J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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La casse du service public, on sait comment ça fonctionne, et ça fonctionne uniquement parce que la population est complice :
- retirer les moyens à l'administration (réduction des effectifs, coupes budgétaires, etc.) avec des prétextes fallacieux ("rationalisation", "meilleure gestion", etc.) sur des excuses bidons (la crise, la compétitivité, la concurrence libre et non-faussée, etc.)
- observer la baisse significative de résultat (parce que, étonnamment, quand on met moins de gens et moins de moyens en augmentant la quantité de travail, que ce soit dans le public comme dans le privé, bah ça marche moins bien) (sauf que le public ne peut pas délocaliser et exploiter la main d'œuvre d'autres pays)
- dire que, ce qui ne va pas, c'est que le mode de fonctionnement n'est pas assez rationnel, pas assez bien géré, et qu'en plus il y a trop de fonctionnaires avec des avantages iniques (la sécurité de l'emploi, quelle honte ; et puis, on s'en fout si l'idée de base des "avantages" des fonctionnaires, c'est de limiter la corruption hein, la corruption est un problème que les successeurs géreront)
- lorsque le service public est exsangue et n'est plus capable d'accomplir ses missions premières, proposer la solution qui s'impose "naturellement" : la privatisation. Bah ouais, on ne va pas investir dans le service public (et augmenter vos impôts, hein, vous ne voulez pas hein ?) alors que le secteur privé propose des prix défiant toute concurrence jusqu'aux prochaines élections, hein ?
Saupoudrez le tout d'une population qui est bien docile et d'accord pour taper sur tous les "privilégiés" mais surtout ceux qui ne sont pas vraiment privilégiés (par jalousie ?) plutôt que de se battre pour avoir les mêmes "privilèges" que dans la fonction publique (i.e. on préfère imposer un jour de carence aux fonctionnaires plutôt que de retirer les 3 jours de carence dans le secteur privé, par exemple, alors que l'injustice est totalement dans la mise en place de jours de carence) et voilà !
La porte grande ouverte à la libéralisation de la fonction publique !
Et bientôt, vous serez privés de transports, d'électricité, d'assurance maladie, d'hôpitaux, de poste, de retraite, de pompiers, d'eau, de téléphone, de police, de routes, etc. pour une seule raison : vous n'êtes pas assez rentable. Votre vie ne vaudra rien, pour personne, tout le monde s'en foutra parce que vous ne rapporterez rien à des entreprises dont la seule fonction est l'augmentation du taux de profit, et que l'État aura abandonné, avec votre aval et soutien actif, ses missions les unes après les autres au profit du secteur privé et de la sacro-sainte "concurrence libre et non-faussée".
Et ça sera votre faute, complices de la destruction du service public et de l'administration, en continuant de taper sur "les fonctionnaires feignants", "l'administration inefficace" et les "privilèges outranciers de la fonction publique" plutôt que de défendre des investissements nécessaires dans l'administration pour l'améliorer, la rendre plus efficace, la protéger.
Nous sommes dans un État totalitaire : CQFD.
Comme de par hasard, il n'y a que des femmes qui portent plainte au CSA. Étrange.
Et pourquoi : parce qu'on y voit suggérée une partie de l'anatomie des femmes ?
Plus débile, y a pas.
Par contre, un bon gros meurtre en prime time tous les soirs, ça, ça ne choque personne.
Et pour ceux qui seraient choqués de savoir que les femmes ont un vagin et des menstruations : c'est naturel. Ça fait partie de la vie. Les bébés ne naissent pas dans des choux ni dans des roses. Et ceux qui sortent l'argument "oh, mais ça va choquer mes enfants !", je vous le dis direct : "c'est de la merde" (votre argument hein !). Si les enfants sont choqués, c'est parce que leurs parents sont de bons gros débiles, c'est tout. Tout est question d'éducation et de dialogue. L'obscurantisme et la peur viennent de leur absence.
Quoiqu'il en soit, le service marketting de la marque a tout compris. Il sait que quels que soient les avis, bons ou mauvais, cela fera le buzz. Du coup, c'est jackpot pour la marque.
Sélection naturelle ?
Le cimetière est plein de gens irremplaçables...
Bin voui : ce ne sont pas les gens qui les intéressent mais leur fric. Il suffit de regarder ce qu'ils veulent faire des retraites et ce qu'ils font de nos impôts pour le savoir.
La croissance économique détruit-elle la planète ? Cette croissance qui a permis d’améliorer le niveau de vie et de santé au niveau mondial ? À contrario, la décroissance, nous aidera-t-elle à vivre mieux, avec moins de pouvoir d’achat, moins de dépenses de santé, moins d’investissements et donc moins de technologies pour fabriquer l’énergie propre et décarbonée à laquelle nous aspirons tous ? Chaque école avance ses pions.
Heureusement, le débat existe.
S’il pouvait être un peu plus serein et, surtout, plus rationnel, en dehors de toute idéologie, nous y gagnerions certainement tous.
Ce genre d'article me fait vomir. Les questions posées n'en sont pas. Ce sont des affirmations (mal) déguisées ("Cette croissance qui a permis d’améliorer le niveau de vie et de santé au niveau mondial ?")
Chaque école avance ses pions.
Et ils sont où les pions des opposants ?S’il pouvait être un peu plus serein et, surtout, plus rationnel, en dehors de toute idéologie, nous y gagnerions certainement tous.
C'est certain !
"Big brother is watching you more than ever."
On commence doucement avec un sujet qu'on peut difficilement remettre en cause (la fraude fiscale) et on l'étendra à d'autres sujets de manière "alégales" comme on dit en Macronie.
La cocotte minute a le couvercle qui frétille...
L'état de droit ? Les tas de droits ? Létal de droit ?
Donc le fait de filmer des violences policières est répréhensible ?
On n'est plus en Europe ou on va bientôt en sortir ? Étrange ce regain de nationalisme par des soit disant Européens con(s)-vaincus.
Comment préparer l'opinion à bosser jusqu'à 69 ans (44 ans de cotisation) pour toucher une retraite à taux plein ? Avec la bonne vieille astuce politicienne d'organiser la fuite d'un calcul qui semble trop beau pour être vrai mais qui permet de semer l'idée dans la tête des citoyens. Absence d'étude d'impact sérieuse avant le vote de la loi. Évidence que des retraités vont perdre au change.
Jean-Paul Delevoye a glissé, dans son rapport sur la réforme des retraites, des phrases invisibles ! C’est ce qu’a découvert un collectif d’économistes qui a passé au scanner les 130 pages dudit rapport (« Le Parisien », 25/7).
Tout part d’un échange entre le Haut-Commissariat à la réforme des retraites et le Conseil d’orientation des retraites (COR). Celui-ci estime nécessaire une « simulation » des effets de la réforme. Mais, compte tenu de la complexité d’un système qui regroupera 42 régimes spéciaux, le Haut-Commissariat répond que cette simulation ne sera disponible qu’en… 2024 ! En clair, le Parlement est prié de voter la réforme dès 2020 et les futurs retraités, d’applaudir sans avoir une idée de son impact.
Que des gagnants !
Pour éviter cette bouffonnerie, Delevoye et ses collaborateurs fabriquent neuf « cas types » qui sont regroupés à la fin du rapport. il y a là un mini-panel de la société française, du malchanceux qui a enchaîné boulots et chômage à la bûcheuse qui a commencé en bas de l’échelle et termine cadre. Miracle : personne n’est perdant ! Même le collectionneur de petits jobs gagnerait plus qu’aujourd’hui. Inespéré, pour Un dispositif qui, au lieu de s’appuyer sur les 25 meilleures années, calcule les pensions sur l’ensemble de la carrière, y compris les millésimes calamiteux (petits boulots, chômage, etc.).
Y aurait-il un truc ? Les experts qui ont décortiqué les neuf cas types sont arrivés à une conviction : en utilisant les paramètres actuels de niveau et de durée de cotisation, ce bilan doré sur tranche est impossible. Pour l’obtenir, il faudrait soit augmenter les cotises, mais Macron ne veut pas en entendre parler, soit augmenter la durée de cotisation (43 ans), laquelle est censée ne pas bouger jusqu’en 2035.
Les conseillers de Delevoye ont fini par l’avouer du bout des lèvres : leurs pseudo-simulations ont été effectuées sur une base de 44,3 ans de cotisation pour les retraités nés à partir de 1990. Soit une discrète rallonge de 15 mois travaillés. Ni vu ni connu…
Croissance du rab
Pour avoir une retraite équivalente à celle d’aujourd’hui, les heureux « bénéficiaires » de la réforme devront donc avoir commencé à travailler dès l’âge de 18,6 ans. Quant aux diplômés qui n’entreront dans la vie active qu’à 25 ans, il leur faudra bosser jusqu’à 69 ans avant de prendre leur retraite. On est loin de l’âge légal de 62 ans, et même de l’âge pivot de 64 ans.
Les collaborateurs de Delevoye admettent mezza voce cette petite entourloupe, absente du rapport remis à Edouard Philippe. Le texte du haut-commissaire précise seulement, sans donner de chiffres, que les gains en espérance de vie devront être répartis pour deux tiers en temps supplémentaire au boulot et un tiers de plus à la retraite. Sans la curiosité de quelques experts indépendants, le Parlement aurait voté la prochaine loi sans connaître l’existence de cette miraculeuse clause écrite à l’encre sympathique. >>Et ça n’aurait pas été sympa…
Dans le Canard enchaîné du 31 juillet 2019.
L'une des œuvres majeures de Marx, Le Capital adaptée en manga.
Je vous laisse le soin de lire le résumé de GuiGui.