J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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Sélection naturelle ?
Le cimetière est plein de gens irremplaçables...
Bin voui : ce ne sont pas les gens qui les intéressent mais leur fric. Il suffit de regarder ce qu'ils veulent faire des retraites et ce qu'ils font de nos impôts pour le savoir.
La croissance économique détruit-elle la planète ? Cette croissance qui a permis d’améliorer le niveau de vie et de santé au niveau mondial ? À contrario, la décroissance, nous aidera-t-elle à vivre mieux, avec moins de pouvoir d’achat, moins de dépenses de santé, moins d’investissements et donc moins de technologies pour fabriquer l’énergie propre et décarbonée à laquelle nous aspirons tous ? Chaque école avance ses pions.
Heureusement, le débat existe.
S’il pouvait être un peu plus serein et, surtout, plus rationnel, en dehors de toute idéologie, nous y gagnerions certainement tous.
Ce genre d'article me fait vomir. Les questions posées n'en sont pas. Ce sont des affirmations (mal) déguisées ("Cette croissance qui a permis d’améliorer le niveau de vie et de santé au niveau mondial ?")
Chaque école avance ses pions.
Et ils sont où les pions des opposants ?S’il pouvait être un peu plus serein et, surtout, plus rationnel, en dehors de toute idéologie, nous y gagnerions certainement tous.
C'est certain !
"Big brother is watching you more than ever."
On commence doucement avec un sujet qu'on peut difficilement remettre en cause (la fraude fiscale) et on l'étendra à d'autres sujets de manière "alégales" comme on dit en Macronie.
La cocotte minute a le couvercle qui frétille...
L'état de droit ? Les tas de droits ? Létal de droit ?
Donc le fait de filmer des violences policières est répréhensible ?
On n'est plus en Europe ou on va bientôt en sortir ? Étrange ce regain de nationalisme par des soit disant Européens con(s)-vaincus.
Comment préparer l'opinion à bosser jusqu'à 69 ans (44 ans de cotisation) pour toucher une retraite à taux plein ? Avec la bonne vieille astuce politicienne d'organiser la fuite d'un calcul qui semble trop beau pour être vrai mais qui permet de semer l'idée dans la tête des citoyens. Absence d'étude d'impact sérieuse avant le vote de la loi. Évidence que des retraités vont perdre au change.
Jean-Paul Delevoye a glissé, dans son rapport sur la réforme des retraites, des phrases invisibles ! C’est ce qu’a découvert un collectif d’économistes qui a passé au scanner les 130 pages dudit rapport (« Le Parisien », 25/7).
Tout part d’un échange entre le Haut-Commissariat à la réforme des retraites et le Conseil d’orientation des retraites (COR). Celui-ci estime nécessaire une « simulation » des effets de la réforme. Mais, compte tenu de la complexité d’un système qui regroupera 42 régimes spéciaux, le Haut-Commissariat répond que cette simulation ne sera disponible qu’en… 2024 ! En clair, le Parlement est prié de voter la réforme dès 2020 et les futurs retraités, d’applaudir sans avoir une idée de son impact.
Que des gagnants !
Pour éviter cette bouffonnerie, Delevoye et ses collaborateurs fabriquent neuf « cas types » qui sont regroupés à la fin du rapport. il y a là un mini-panel de la société française, du malchanceux qui a enchaîné boulots et chômage à la bûcheuse qui a commencé en bas de l’échelle et termine cadre. Miracle : personne n’est perdant ! Même le collectionneur de petits jobs gagnerait plus qu’aujourd’hui. Inespéré, pour Un dispositif qui, au lieu de s’appuyer sur les 25 meilleures années, calcule les pensions sur l’ensemble de la carrière, y compris les millésimes calamiteux (petits boulots, chômage, etc.).
Y aurait-il un truc ? Les experts qui ont décortiqué les neuf cas types sont arrivés à une conviction : en utilisant les paramètres actuels de niveau et de durée de cotisation, ce bilan doré sur tranche est impossible. Pour l’obtenir, il faudrait soit augmenter les cotises, mais Macron ne veut pas en entendre parler, soit augmenter la durée de cotisation (43 ans), laquelle est censée ne pas bouger jusqu’en 2035.
Les conseillers de Delevoye ont fini par l’avouer du bout des lèvres : leurs pseudo-simulations ont été effectuées sur une base de 44,3 ans de cotisation pour les retraités nés à partir de 1990. Soit une discrète rallonge de 15 mois travaillés. Ni vu ni connu…
Croissance du rab
Pour avoir une retraite équivalente à celle d’aujourd’hui, les heureux « bénéficiaires » de la réforme devront donc avoir commencé à travailler dès l’âge de 18,6 ans. Quant aux diplômés qui n’entreront dans la vie active qu’à 25 ans, il leur faudra bosser jusqu’à 69 ans avant de prendre leur retraite. On est loin de l’âge légal de 62 ans, et même de l’âge pivot de 64 ans.
Les collaborateurs de Delevoye admettent mezza voce cette petite entourloupe, absente du rapport remis à Edouard Philippe. Le texte du haut-commissaire précise seulement, sans donner de chiffres, que les gains en espérance de vie devront être répartis pour deux tiers en temps supplémentaire au boulot et un tiers de plus à la retraite. Sans la curiosité de quelques experts indépendants, le Parlement aurait voté la prochaine loi sans connaître l’existence de cette miraculeuse clause écrite à l’encre sympathique. >>Et ça n’aurait pas été sympa…
Dans le Canard enchaîné du 31 juillet 2019.
L'une des œuvres majeures de Marx, Le Capital adaptée en manga.
Je vous laisse le soin de lire le résumé de GuiGui.
Nous refuserions certainement une loi qui oblige notre boulanger à nous demander notre carte d’identité et à noter qui achète quoi sur un carnet à destination des autorités.
Et pourtant aujourd’hui nous payons tout par carte bancaire. L’État diminue peu à peu les plafonds qui nous autorisent à payer en monnaie et supprime en même temps tous les moyens de paiement un minimum anonymes. Les paiements en ligne sont eux tous explicitement nominatif sous prétexte d’établir des factures systématiques.
Nous refuserions un fonctionnaire qui nous connait dans notre rue, qui note systématiquement qui entre ou sort de chez nous et à quelle heure, au cas où un jour il y a un vol ou une agression.
Et pourtant nous acceptons les caméras de surveillance et la majorité voit d’un bon œil l’arrivée de la reconnaissance faciale sur ces caméras.
Il y a encore quelques années nous aurions été horrifiés de devoir donner notre identité pour voyager autrement qu’à pieds.
Et pourtant aujourd’hui nous avons un contrôle d’identité fort pour prendre l’avion. Il est prévu que les billets de TGV ne soient plus anonymes. Même l’autostop est devenu nominatif via son remplacement par le covoiturage sur des plateformes en ligne.
Désormais l’espace public est devenu une terre de surveillance. La vie privée se réduit au domicile, et à condition de ne pas interagir par téléphone ou par internet.
On en est au point où nos élus trouvent dangereux qu’on puisse communiquer entre nous de façon sécurisée sans qu’ils ne puissent intercepter nos messages en clair.
On en est au point où on nous a fait acter que montrer son visage dans l’espace public était une mesure de vivre ensemble et pas de surveillance.
Tout ce que nous lisons, tous les gens que nous rencontrons, tout ce que nous achetons ou échangeons, toutes les conversations que nous avons en dehors de chez nous, tous les trajets que nous faisons, … tout ça est enregistré, nominativement, et peut être accessible à un État.
De l’autre côté du globe, on voit des piles de vêtements à différents endroits de la ville et des photos de manifestations bardées de lasers verts comme un spectacle de discothèque. Les lasers mettent en défaite la reconnaissance faciale. Les piles de vêtements permettent de se changer pour mettre en défaite le suivi et l’identification par vidéosurveillance après les manifestations.
De quoi donner à réfléchir.
Alors quand je vois San Francisco — ville probablement la plus à la pointe et composée des gens les plus au fait de ces technologies — s’interdire d’utiliser la reconnaissance faciale, ça fait peut-être sourire certains mais pour moi ça veut encore dire quelque chose.
Il serait peut-être temps de se rappeler pourquoi donner trop de pouvoir à l’État est dangereux, pourquoi c’est au citoyen de contrôler son État et pas l’opposé, pourquoi la vie privée et le secret des correspondances sont essentiels à la vie démocratique.
560€/mois pour 35 heures par semaine ! Soit 4€ de l'heure. On n'a plus rien à envier aux petits chinois...
Alors cette histoire de points, déjà, je tiens à rassurer nos téléspectateurs, c'est qu'il ne s'agit pas de capitalisation. Il s'agit bien de... Nous allons, comme le système actuel...d'ailleurs, être un système qui, qui permet une... heu, heu transition complète heu yé heu yeuue....
Le point sera fixé à 10 euros. Il aura une... dans... dans toute sa fonction...heu... tout au long de la carrière, ce point sera revalorisé en fonction de...la l'inflation, lorsque la pension sera liquidée... et elle sera, il sera revalorisé en fonction des salaires tout au long de la période de votre carrière.
Et avec ça, c'est sûr qu'on est rassurés.
Ceci montre que si on ne pratique pas la langue de bois couramment, on est vite mis dos au mur. Même si elle a le trac devant la journaliste, on voit rapidement qu'elle ne maîtrise pas la novlangue.
Il y a 200 ans, ils auraient finis au bout d'une pique...
À quand le retour de bâton ???