J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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Si ça passe, c'est la fin des haricots. Fini mots de passe, comptes bancaires confidentiels, courriers privés et surtout vie privée.
Si c'est ça, après demain, je me balade à poils...
La stasi, ces petits joueurs...
40$ facturé car la petite fille a pleuré durant la prise en charge.
Voilà ce que peut faire un système privatisé, que l'on est en train de nous préparer.
À lire et à partager avec le plus grand nombre, histoire d'ouvrir les yeux au plus de personnes possible.
Plus généralement, la responsibilisation individuelle du patient, adossé aux technologies de l’e-santé risque de détruire le principe de la sécurité sociale à la française, en individualisant les risques et en faisant porter le poids de la réduction des coûts sur le malade, ou sur le contractant de polices d’assurance, tout au long de sa vie. L’e-santé, selon son mode d’application, peut donc participer au basculement vers un modèle de type micro-assurantiel , avec certains individus, plus exposés aux risques de santé, qui se verraient offrir des contrats d’assurance plus onéreux et des algorithmes aux biais inévitables, de genre ou ethniques par exemple. Cette personnalisation basée sur les algorithmes et les données de santé risque de neutraliser le principe égalisateur de l’assurance santé universelle, celui où chacun reçoit le même service aujourd’hui, comme demain, après un accident de voiture ou autres accidents de la vie. Ceci n’est pas le modèle défendu aujourd’hui par le gouvernement français et les institutions pour l’e-santé.
Derrière la valorisation des données de santé se posent aussi des questions plus profondes, relatives à l’humain. Les données suivent une logique statistique qui participe à la marginalisation de la relation entre le patient et le médecin, de la compétence d’un médecin à établir un diagnostic et du ressenti du patient quant à son propre état de santé. Le patient n’a plus grand-chose à décrire, le médecin, plus grand-chose à prescrire, dans une médecine algorithmiquement assistée où les seules données de santé auraient une prétention à l’exhaustivité.
Les dirigeants des géants technologiques américains promettent de guérir le cancer par les miracles de l’intelligence artificielle, mais la véritable intelligence n’est-elle pas collective ? La mise en place en France de l’e-santé ne fait guère l’objet d’un débat public et elle s’est faite de façon dépolitisée, avec l’aide de Mc Kinsey et de son étude « E-santé, augmentons-la dose ! ». Imposer une directive européenne sous pression des industriels, en toute discrétion et sans débat démocratique adéquat, ne fait que confirmer le peu d’intérêt de nos dirigeants pour les Français, les Européens et leurs préoccupations légitimes.
La question elle est vite répondue !
Tellement vrai.
faire travailler les gens au RSA, c’est mécaniquement mettre beaucoup plus de gens au RSA. Car pourquoi embaucher quelqu’un au SMIC quand on peut avoir des travailleurs pour 7 euros de l’heure ?Comme le soulignait à raison un internaute, faire travailler 20h par semaine le 1,95 million d’allocataires du RSA revient à trouver chaque mois 160 millions d’heures de travail. Où sont-elles alors que partout on cherche du boulot ? La réponse est simple : chez ceux et celles qui travaillent déjà.
Ainsi transformer le RSA en un salaire en-dessous des minimas sociaux ne vise pas que les personnes au RSA, il cible l’ensemble des travailleurs en participant à une baisse généralisée des salaires.
Il permet également un net renforcement du rapport de force favorable à la bourgeoisie en rendant quasi-impossible la démission, déjà très compliquée en temps normal. Macron avait promis que nous pourrions toucher le chômage en cas de démission, ce n’est évidemment pas le cas (ou du moins il faut lire les astérisques pour comprendre les conditions délirantes dans lesquelles cela est possible). Le RSA est donc la seule garantie de pouvoir éventuellement subvenir à ses besoins vitaux si vous avez besoin de démissionner face à une situation insupportable. Avec cette mesure, vous saurez désormais que si vous démissionnez, vous ne quitterez votre travail que pour en trouver un autre, ou vous serez également exploités mais cette fois pour moins de 500 euros par mois.
(...)
La vision du chômage comme un choix individuel montre bien le désintérêt complet et la parfaite nullité des bourgeois dans le domaine de l’économie (qu’ils confondent avec le “business”). Ou à minima leur profonde mauvaise foi. Le niveau de chômage d’un pays dépend évidemment de tendances macroéconomiques lourdes, de politiques économiques et de rapports de force entre les travailleurs et le capital. Quand après 2008 le chômage explose, sans d’ailleurs jamais retrouver depuis son niveau antérieur, ce n’est pas parce que la crise des subprimes aurait subitement déclenché chez les gens une immense vague de flemme et de fainéantise. Et lorsque les Grecs furent touchés de plein fouet avec d’un coup plus de 50% de chômage chez les jeunes ce n’est pas parce qu’ils avaient tous collectivement décidé de prendre une année sabbatique ! A quel degré de bêtise faut-il être pour penser ça ?
Ainsi transformer le RSA en un salaire en-dessous des minimas sociaux ne vise pas que les personnes au RSA, il cible l’ensemble des travailleurs en participant à une baisse généralisée des salaires.
Le taux de chômage et le nombre d’allocataires du RSA a autant à voir avec la motivation de ces derniers que le prix de l’essence à la pompe en a avec la vôtre quand vous allez à la station-service : on ne rend pas responsable un individu victime d’une situation économique nationale ou mondiale.
Pas envie de bosser ? Et alors ?
Mais allons plus loin. Quand bien même une minuscule minorité “profiterait” du RSA, refusant de se tuer à la tâche pour le capital, de faire des jobs pourris, inintéressants, nuisibles pour l’environnement et pour l’intérêt commun, et alors quoi ? 500 euros c’est peu dire que ce n’est pas la grande vie : on sait que cet argent sera entièrement dépensé et donc réinjecté dans l’économie. En quoi cela serait si grave ? Leur absence de travail – et encore faudrait-il accepter la définition capitaliste du travail qui ne valorise que ce qui a une valeur marchande, c’est-à-dire une valeur pour le capital, car donner de son temps pour des associations c’est du travail, le travail domestique c’est du travail, écrire pour Frustration c’est du travail… – ne serait pas “récompensée”, on donnerait simplement à ces derniers de quoi se nourrir !
En quoi cela serait plus grave que le fonctionnement du capitalisme où les riches ne gagnent de l’argent ni par leur travail, ni par leurs efforts ou leur “mérite” mais par leur propriété, c’est-à-dire en faisant bosser les autres et en volant le fruit de leur travail ? Bernard Arnault cumule plus de 150 milliards d’euros, soit 25 millions d’années de RSA, et le problème ce serait des personnes qui n’ont pas de quoi se nourrir et se loger et à qui on donne 500 euros par mois ?
Il est plus qu’urgent que nous leur fassions changer de priorité.
Pfff : fatigue... Et quand les gens s'en rendront compte, ce sera trop tard.
Là, on parle de publicité mais attendez que les états fourrent leurs gros nez dedans.
La société vers laquelle on se dirige est une belle grosse merde.
Mais c'ey pour vot' bien...
Les banques en ligne c'est bien, jusqu'à ce que ça merde.
Et quand ça merde, et bien il ne reste que les yeux pour pleurer...
Attends : on parle d'un système d'exploitation. On nous avait prévenu non ?
Mais je croyais que la vie privée ne servait à rien...
Nous sommes vassalisé sans vaseline...
C'est exactement ce dont parle Benjamin Bayard dans la conférence de Thinkerview https://www.thinkerview.com/benjamin-bayart-et-marc-rees-pass-sanitaire-geopolitique-de-la-data-copie-privee/.
Le problème d'être dans une société où l'humain est remplacé par la machine : si on n'entre pas dans les cases, on n'existe pas.
C'est trop bien les enceintes connectées !
Bienvenue en macronistan.
Selon le cabinet de conseil McKinsey, les voitures collectent jusqu’à 25 gigaoctets par heure sur les performances et l’entretien du véhicule. Et bien plus encore.
Les fabricants automobiles savent à quelle vitesse nous roulons, où nous vivons, où nous travaillons, à qui nous avons téléphoné et combien d’enfants nous avons. GM a même mené une expérience sur les goûts musicaux de 90’000 conducteurs à des fins publicitaires. Les données recueillies à partir de la commande vocale pourraient également en dire long sur nous et intéresser les annonceurs.
Et pour le journaliste spécialiste des nouvelles technologies et de l’automobile Alexandre Lenoir dans Libération, «Les données produites par les voitures vaudront bientôt plus cher que les voitures elles-mêmes».
Nous proposons simplement qu’en cas de crise on puisse partager nos données », défend René-Paul Savary. « Sur un portable, les applications comme Tous Anti Covid, Ouisncf, Waze ou l’application de vaccin ont des données. Il n’y a pas d’interopérabilité entre ces différentes applications. Nous proposons simplement qu’en cas de crise il y ait cette interopérabilité qui permette de cibler les personnes vulnérables, prendre des mesures qui les concernent (...) Les rapporteurs imaginent ainsi plusieurs scénarii selon l’ampleur de l’épidémie : des outils d’information et de coordination face à une crise « modérée », des outils de rappel à l’ordre (type envoi d’un SMS) en cas de situation plus grave, et des mesures plus fortes pour les cas extrêmes, avec par exemple la désactivation du titre de transport ou des comptes bancaires d’une personne qui violerait la quarantaine.
« Nous ne proposons pas de limiter les libertés, nous cherchons un moyen de les retrouver »
La bonne blague !
Je pense que mon portable va tomber au fond des chiottes rapidement si c'est ça.