J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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La sémantique est importante. Lorsqu’une marque devient un verbe ou un nom commun, elle a gagné. Lorsque l’on ne cherche plus, mais on « google », lorsqu’on ne va plus manger un hamburger, mais un « macdo », nous perdons jusqu’à notre vocabulaire, notre capacité de percevoir des différences, des subtilités, des évolutions.
Pensez-y la prochaine fois que vous utiliserez une marque plutôt que le concept sous-jacent !
Nous nous faisons non seulement avoir en tant qu’individu, mais nous détruisons également tous l’écosystème humain autour de nous. Accepter d’utiliser les systèmes centralisés n’est pas seulement une capitulation personnelle, c’est un acte destructeur envers la diversité culturelle, technique, politique et humaine.
Tout n'est pas aussi propre qu'on veut bien nous le faire croire. Les américains sont une plaie...
La question elle est vite répondue !
faire travailler les gens au RSA, c’est mécaniquement mettre beaucoup plus de gens au RSA. Car pourquoi embaucher quelqu’un au SMIC quand on peut avoir des travailleurs pour 7 euros de l’heure ?Comme le soulignait à raison un internaute, faire travailler 20h par semaine le 1,95 million d’allocataires du RSA revient à trouver chaque mois 160 millions d’heures de travail. Où sont-elles alors que partout on cherche du boulot ? La réponse est simple : chez ceux et celles qui travaillent déjà.
Ainsi transformer le RSA en un salaire en-dessous des minimas sociaux ne vise pas que les personnes au RSA, il cible l’ensemble des travailleurs en participant à une baisse généralisée des salaires.
Il permet également un net renforcement du rapport de force favorable à la bourgeoisie en rendant quasi-impossible la démission, déjà très compliquée en temps normal. Macron avait promis que nous pourrions toucher le chômage en cas de démission, ce n’est évidemment pas le cas (ou du moins il faut lire les astérisques pour comprendre les conditions délirantes dans lesquelles cela est possible). Le RSA est donc la seule garantie de pouvoir éventuellement subvenir à ses besoins vitaux si vous avez besoin de démissionner face à une situation insupportable. Avec cette mesure, vous saurez désormais que si vous démissionnez, vous ne quitterez votre travail que pour en trouver un autre, ou vous serez également exploités mais cette fois pour moins de 500 euros par mois.
(...)
La vision du chômage comme un choix individuel montre bien le désintérêt complet et la parfaite nullité des bourgeois dans le domaine de l’économie (qu’ils confondent avec le “business”). Ou à minima leur profonde mauvaise foi. Le niveau de chômage d’un pays dépend évidemment de tendances macroéconomiques lourdes, de politiques économiques et de rapports de force entre les travailleurs et le capital. Quand après 2008 le chômage explose, sans d’ailleurs jamais retrouver depuis son niveau antérieur, ce n’est pas parce que la crise des subprimes aurait subitement déclenché chez les gens une immense vague de flemme et de fainéantise. Et lorsque les Grecs furent touchés de plein fouet avec d’un coup plus de 50% de chômage chez les jeunes ce n’est pas parce qu’ils avaient tous collectivement décidé de prendre une année sabbatique ! A quel degré de bêtise faut-il être pour penser ça ?
Ainsi transformer le RSA en un salaire en-dessous des minimas sociaux ne vise pas que les personnes au RSA, il cible l’ensemble des travailleurs en participant à une baisse généralisée des salaires.
Le taux de chômage et le nombre d’allocataires du RSA a autant à voir avec la motivation de ces derniers que le prix de l’essence à la pompe en a avec la vôtre quand vous allez à la station-service : on ne rend pas responsable un individu victime d’une situation économique nationale ou mondiale.
Pas envie de bosser ? Et alors ?
Mais allons plus loin. Quand bien même une minuscule minorité “profiterait” du RSA, refusant de se tuer à la tâche pour le capital, de faire des jobs pourris, inintéressants, nuisibles pour l’environnement et pour l’intérêt commun, et alors quoi ? 500 euros c’est peu dire que ce n’est pas la grande vie : on sait que cet argent sera entièrement dépensé et donc réinjecté dans l’économie. En quoi cela serait si grave ? Leur absence de travail – et encore faudrait-il accepter la définition capitaliste du travail qui ne valorise que ce qui a une valeur marchande, c’est-à-dire une valeur pour le capital, car donner de son temps pour des associations c’est du travail, le travail domestique c’est du travail, écrire pour Frustration c’est du travail… – ne serait pas “récompensée”, on donnerait simplement à ces derniers de quoi se nourrir !
En quoi cela serait plus grave que le fonctionnement du capitalisme où les riches ne gagnent de l’argent ni par leur travail, ni par leurs efforts ou leur “mérite” mais par leur propriété, c’est-à-dire en faisant bosser les autres et en volant le fruit de leur travail ? Bernard Arnault cumule plus de 150 milliards d’euros, soit 25 millions d’années de RSA, et le problème ce serait des personnes qui n’ont pas de quoi se nourrir et se loger et à qui on donne 500 euros par mois ?
Il est plus qu’urgent que nous leur fassions changer de priorité.
Les effets de la télévision
C'est exactement ce dont parle Benjamin Bayard dans la conférence de Thinkerview https://www.thinkerview.com/benjamin-bayart-et-marc-rees-pass-sanitaire-geopolitique-de-la-data-copie-privee/.
Le problème d'être dans une société où l'humain est remplacé par la machine : si on n'entre pas dans les cases, on n'existe pas.
Bienvenue en macronistan.
Nous proposons simplement qu’en cas de crise on puisse partager nos données », défend René-Paul Savary. « Sur un portable, les applications comme Tous Anti Covid, Ouisncf, Waze ou l’application de vaccin ont des données. Il n’y a pas d’interopérabilité entre ces différentes applications. Nous proposons simplement qu’en cas de crise il y ait cette interopérabilité qui permette de cibler les personnes vulnérables, prendre des mesures qui les concernent (...) Les rapporteurs imaginent ainsi plusieurs scénarii selon l’ampleur de l’épidémie : des outils d’information et de coordination face à une crise « modérée », des outils de rappel à l’ordre (type envoi d’un SMS) en cas de situation plus grave, et des mesures plus fortes pour les cas extrêmes, avec par exemple la désactivation du titre de transport ou des comptes bancaires d’une personne qui violerait la quarantaine.
« Nous ne proposons pas de limiter les libertés, nous cherchons un moyen de les retrouver »
La bonne blague !
Je pense que mon portable va tomber au fond des chiottes rapidement si c'est ça.
J'ai compris que le projet politique de notre jeune président était de semer une graine : celle de l'humiliation quotidienne, celle de l'intranquillité permanente qui fait grandir la résignation qui, à son tour, façonnera le corps et l'âme de la chair à Managers dont a besoin le patronat. Et puis bien sûr, la graine de la concurrence. Toujours mettre les gens en concurrence.
Tout cela est sciemment organisé, de manière structurelle. Non pas parce que les gens sont méchants mais parce que les gens, ces gens-là en tout cas, ont un projet et un agenda politique qui est d'éparpiller façon puzzle le service public d'enseignement (supérieur). Et qu'ils savent parfaitement comment y arriver. Pas à pas. La réforme Blanquer du bac n'a pas pour objectif d'en finir avec les filières et la sur-représentation des disciplines scientifiques. Elle a pour objet de casser toute possibilité de repères stables et collectifs et d'atomiser les parcours individuels. Alors et alors seulement, on pourra, sous prétexte d'égalité et à grands renforts d'algorithmes changeants et de procédures toujours plus fragmentées, opaques et incohérentes, vous mettre exactement là où le patronat aura besoin, ou là où le secteur privé (de l'enseignement supérieur) aura le plus d'intérêts. Il n'est qu'à observer depuis déjà trois ans l'explosion des recrutements (et des écoles) "hors procédure" liés à Parcoursup pour s'en convaincre.
Ceci a été fait par des professionnels : ne faites pas ça chez vous !
Donc twitter est devenu le media officiel des messages importants de l'état ou j'ai raté quelque chose ?
Pour résumer, les tests oncogénétiques sont des tests qui permettent d'identifier la présence ou non de mutations sur les gènes des cellules tumorales ou sur ceux des cellules de l'individu.
Cela permet ensuite de déterminer s'il est judicieux de prescrire des traitements dont l'efficacité est démontrée contre le type tumoral identifié.
Cela évite de prescrire à tort des médicaments dont on sait qu'ils ne seront pas efficaces. Tout le monde est gagnant :
Le problème est le remboursement de ces tests. C'est l'établissement (public ou privé) dans lequel le médecin prescrit qui doit faire l'avance de la dépense (le coût par test est entre 300 et 1300€). Et il n'est remboursé au mieux, qu'un an après, et sur une enveloppe fixe nationale. Ce qui fait que plus il y a de tests demandés, moins le remboursement est important (à peine 50% en 2020).
Cela équivaut à réaliser un travail qu'on vous impose, à payer pour le réaliser et n'avoir qu'un remboursement partiel de la somme que vous avez avancée un an ou un an et demi après. Pour les établissements de santé, quels qu'ils soient, c'est intenables.
Sur 30 ans, 100 000 000 comme le propose Timo, ça fait 277 777 € par mois... Ça laisse de quoi vivre décemment.
Dans le même temps, certains crèvent de pauvreté.
Un très bon résumé de la merde médiatique servie à chaque repas.
Quand on est cadre sup’ en France, on s’inquiète de plus en plus de son empreinte carbone et de moins en moins de son empreinte connard
Conscient que la situation est alarmante, le gouvernement a proposé à l’issue d’un nouveau Conseil de défense sanitaire de crier « bravo » et de taper des pieds en sus des applaudissements destinés aux soignants. Enfin, Olivier Véran a accepté de poser torse-nu avec une aiguille dans un calendrier dont tous les bénéfices seront reversés à la start-up d’Emmanuel Macron, «Epidémiologie, cosmologie et pipeaulogie », afin de l’aider à trouver rapidement un vaccin contre le Covid.
Bien résumé
Nous dérivons, nous dérivons et nous ne sommes pas loin de nous échouer...
Le pire, c'est qu'ils mentent comme ils respirent et que ça ne leur traversent pas l'esprit qu'on s'en aperçoit.
De toute façon, c'est leur état d'esprit depuis le début : souvenez-vous des propos de Si-conne qui récitait droit dans ses bottes qu'elle pourrait mentir sans scrupule pour faire plaisir à son mentor...