J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
5163 links
À propos de l’œuvre
Cet ouvrage va à rebours de toute la mythologie véhiculée parle marketing génial de Microsoft. Il met en garde contre les dangers que nous fait courir ce Big Brother et contre les ambitions démesurées de Citizen Gates: le contrôle total surtoute forme de transmission et de traitement de l’information, aussi bien dans l’éducation que les transmissions bancaires, les vieux et les nouveaux médias, et jusque dans l’intimité de notre vie privée. Quel mélange de crétinisme technologique et de servilité intellectuelle fallait-il pour laisser Bill Gates bâtir en toute impunité une position de monopole absolu, en détruisant bon nombre d’entreprises dont les produits étaient de qualité supérieure? Comment a-t-il pu amasser une telle fortune en vendant des logiciels médiocres sans obligation de résultats et sans crainte de poursuites, à un coût unitaire quasi-nul et à un prix public qui ne baisse jamais? Comment est-il parvenu à piéger les consommateurs en kidnappant leurs informations dans un format propriétaire en constante remise en cause, qui les oblige à acheter tous les ans une mise à jour de toutes leurs applications pour pouvoir simplement continuer à lire leurs propres données? Comment a-t-il piégé les compétiteurs, en introduisant des variations arbitraires dans le seul but de ne pas permettre aux produits qu’ils développent de fonctionner correctement? Comment a-t-il usé de l’intimidation auprès des distributeurs et de l’intoxication auprès des médias pour se présenter comme le chevalier blanc de la démocratisation du savoir alors qu’il organisait méthodiquement la servitude de tous?
Au moment où la France s’apprête, comme nombre de pays voisins (Microsoft a déjà acquis le contrôle total de l’informatique dans l’éducation suisse), à céder au chant des sirènes de Microsoft, alors que l’Amérique elle-même combat par tous les moyens légaux la boulimie de son ogre national, un tel cri d’alarme tombe à point nommé. Il existe des alternatives technologiques viables à l’hégémonie de Microsoft : les défenseurs du logiciel libre, issus pour la plupart de la communauté scientifique, se regroupent en association pour plaider la cause de cette voie, qui permettrait à la fois de diminuer la dépendance européenne et de rapatrier en Europe les emplois que notre complaisance à l’égard de Microsoft financent aujourd’hui de l’autre côté de l’Atlantique. La France est en retard, plaident les esprits chagrins ? Justement, expliquent les auteurs, le retard français est notre meilleur atout : nous avons certes raté un train, mais c’est celui qui est en train de dérailler !
À lire donc !
Comment elle disait Laguiller : "On vous ment, on vous spolie". Et on se moquait d'elle...
Ou comment la vie des citoyens se monnaye.
Si ça bousille des vies, on s'en fout temps que ça ne touche pas trop au capital. Si ça coute de l'argent, on réagit.
Monde de merde.
Méfie toi de ce que tu penses quant à l'impact de la publicité sur tes choix.
Certes, un cerveau préparé, qui voit la publicité comme une menace, sera moins impacté mais sera impacté quand même, vu que la publicité joue avec nos plus bas instincts, que l'on ne peut pas contrôler.
Quand tu dis
Je ne vois pas du tout les panneaux dans la rue, je préfère regarder les arbres.
je ne te crois que partiellement.
Je pense que la scène se passe ainsi :
1- tu vois la publicité (parce que ça bouge, souvent, ou parce qu'il y a une image qui fait appel à nos pulsions et donc par définition que l'on ne contrôle pas, du moins pas immédiatement)
2- tu réalises que tu regardes une publicité (ce temps peut être très court mais le mal est fait, ton cerveau primitif a enregistré l'information)
3- tu détournes ton regard vers les arbres et te disant (même si ce n'est pas à haute voix) "Non, je ne regarderai pas cette publicité de voiture hybride de sport rouge dont-je-ne-citerai-pas-la-marque-mais-que-je-connais-malgré-tout avec jantes alu sur laquelle se frotte une superbe fille en bikini".
C'est insidieux, pervers, mesquin --mettre ici le qualificatif qui vous semble le plus approprié-- soit mais c'est redoutablement efficace et ça joue sur tes choix sans que tu ne t'en rendes vraiment compte, sauf à vivre reclus dans une grotte sous-marine sur Mars.
Certes, après avoir vu la publicité pour une voiture, tu ne vas pas te précipiter en courant chez ton concessionnaire, mais le jour où tu devras acheter une voiture, tu auras une petite pensée pour cette voiture de sport qui malgré tout a titillé ton envie d'être au volant. Tu ne l'achèteras peut-être pas mais tu seras malgré tout chez le concessionnaire...
Peut-être que l'exemple de la voiture est mal choisi. Tu vas me dire "M'en fout pas d'impact sur moi, j'ai pas le permis".
Mais tu peux prendre n'importe quel produit de consommation pour avoir grosso modo le même résultat.
Remplace la voiture rouge avec un soda dont la cannette est rouge et dont le nom est écrit en blanc. Je suis sûr à 99% que tu vois duquel je parle...
Et la prochaine fois que tu prendras l'apéro sans alcool "car la fête est plus folle", tu te diras : "Je prendrai bien un..."
CQFD.
PS : je précise que je n'ai pas lu l'article de Ploum. Je réponds simplement à Memiks.
Un témoignage des débilités demandées aux profs pour satisfaire la démagogie de nos dirigeants...
Pour résumer, l'augmentation des péages a servi avant tout à rémunérer les actionnaires.
La question posée, in fine, est celle du pourquoi de la privatisation.
Dominique de Villepin n'a-t-il pas sacrifié le long terme -des autoroutes rentables pour l'Etat, y compris sans dérive des tarifs-, au profit de recettes de privatisation à court terme?
Au passage, les banquiers d'affaires ont eu droit à d'importantes commissions. Mais il n'est plus question, là, d'intérêt général.
Et quid de la responsabilité après l'accident : le "conducteur" (qui n'en sera plus un), le constructeur, le piéton ?
Il est bien ce blog...
via sammyfischer
Ce qu'il oublie de dire, c'est ce qui se passe avant ces 20 000 ans : un réchauffement important sur une petite poignée de centaines d'années (2 à 300) qui entraine une fonte massive des glaces des pôles, un changement profond du fonctionnement des courants marins et au final une glaciation. Et tout ça, sans l'action de l'homme...
Les périodes glaciaires sont cycliques et ne dépendent pas de l'homme. Et nous sommes en train de vivre les prémices de la suivante. Et nous n'y pouvons rien.
Par contre, cela permet de passer des lois à la con, de voter des impôts à la con, de faire un business monstre en prétextant que c'est bon pour la planète.
Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde l'ongle...
PS : cela ne nous empêche pas malgré tout de prendre conscience que nous consommons trop et que nous détruisons l'habitat dans lequel on vit. C'est le seul point positif de tout ça : nous faire changer nos comportements pour économiser les ressources et améliorer nos conditions de vie.
Via le Parigot-Manchot.
Encore une fois, toutes les campagnes de pub sont mensongères. Qui s'en serait douté ???
Il faut refuser tout ça en boycottant tous les produits connectés. Les bracelets connectés, jusqu'à présent, étaient réservés aux prisonniers.
Remarquez, vu la politique actuelle, nous le sommes tous un peu, prisonnier.
Un appel contre l'utilisation massive du numérique à l'école.
Bronco, je compte sur toi pour le diffuser et l'appliquer là où tu travailles (si ce n'est pas déjà fait).
"Ce chantier que nous ouvrons, c’est bien celui d’un café meilleur : pas un café avec de la caféine, ni avec un bon goût – cela serait coûteux et n’aurait aucun sens –, mais un café 100 % boue, neutralisé de toute trace de caféine."
Affligeant... :(
Vision pessimiste mais oh ! combien réaliste.
Mais je pose une question : tout ça n'est-il pas voulu, nous faire perdre "nos valeurs" pour effacer ce qui fait de nous des "Français" afin que l'on deviennent de bons "européens apatrides", malléables et corvéables à souhait ?
"La prévention des crimes est l’une des applications possibles de l’analyse des masses de données."
Minority report n'a qu'à bien se tenir, ou quand la réalité dépasse la fiction...
Et ça continue. Si on les pends haut et court un de ces jours, il ne faudra pas s'étonner...
« Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles » : attribuée au dramaturge Max Frisch, cette maxime nous rappelle que l’indifférence d’aujourd’hui fait toujours le malheur de demain