J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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À écouter jusqu'au bout.
Et moi qui l’ignorais, mais depuis des années, je faisais du Aya Nakamura à chaque fois que je me lavais les mains. Vivement que je sois nommé ambassadeur de la francophonie. En attendant, et parce je suis sympa, quelques autres extraits. Comme ici, Dans ma Bulle :
Solo pompelup déter, c’est moi qu’on vient chercher fait chier
J’veux moula moula moula moula moula moula
Ouais moula moula moula moula moula moulaJ’ai connu un épaulard qui produisait plus de mots français par accident lorsqu’il faisait surface. Mais peut-être qu’il y a mieux ailleurs ? Voyons Ça fait mal, un titre prémonitoire :
Je sais que ça fait mal
Je sais que ça fait mal quand tu m’vois whiner
Je sais que ça fait mal
Je sais que ça fait mal quand tu m’vois smiler
Je sais que ça fait mal
Je sais que ça fait mal quand tu m’vois whiner
Je sais que ça fait mal
Je sais que ça fait mal quand tu m’vois smilerHeureusement que l’on m’a dit que c’était du français. Un instant, j’ai cru voir des verbes anglais un peu partout.
"L'ami de la précarité..."
Oh, on ne s'en serait pas douté...
Bon, au pied du mur, nous y sommes... On fait quoi maintenant ?
D’aucuns pensaient l’État d’essence autoritaire. On voit à présent qu’à son affaissement correspond une implacable réduction du champ des libertés publiques. Sous nos yeux, la légitimité de l’État républicain s’écroule. Sommes-nous plus libres ? En aucun cas. Un autoritarisme quasi-totalitaire s’y substitue. D’un côté, la décomposition de l’État dans le cadre de la pénurie des budgets et le démantèlement des services publics réduit pour chacun l’accès aux droits qui s’y rattachent. De l’autre côté elle se prolonge aussi par une autonomisation insupportable des corps d’autorité dont le système dépend. Chacun d’eux s’émancipe des règles et devoirs qui régissent l’existence de l’État. Chacun substitue ses priorités corporatives à toute autre considération. Au cœur d’un État vidé de sens, sans plan et sans objectif, Police et Justice se sont émancipées. Elles affichent une volonté insoutenable d’auto-organisation et de refus de toute responsabilité sociale ou politique. Et cela non seulement en se plaçant hors de tout contrôle de la société mais également contre ceux qui incarnent la volonté du peuple, les parlementaires. Cette mise à l’écart du parlement et de tous les organes de délibération s’est accélérée de manière spectaculaire à l’occasion de la crise sanitaire. Toutes les décisions relatives à l’épidémie sont prises dans le cadre du conseil de défense. Même le conseil des ministres est tenu à l’écart. Le pays est gouverné par un conseil restreint composé du Président, des chefs des armées et du renseignement et quelques ministres choisis par ses soins. Tous sont tenus au secret. Cette pratique instutionnalisée par Emmanuel Macron avec la marginalisation systématique de son propre conseil des ministres est une accentuation inédite du pouvoir solitaire. Elle change la nature initiale du conseil de défense. Ce conseil instaure un régime autoritaire de type nouveau. « Le poison pourrit par la tête » dit l’adage. La République est confisquée par ce nouveau type de conseil de défense.
À lire, pour apprendre un nouveau terme medical, mais surtout pour la conclusion de l'histoire et ce que l'on peut en dire...
Ils censurent, on diffuse...
Nous vivons donc désormais dans un pays où on ne vend plus de livres autrement que par le truchement de la plateforme d’une multinationale. Le Président en personne avait bien dit : ‘faites-vous livrer’. C’était déjà une indication assez claire de la façon dont cet homme voit le futur de nos sociétés. Bien sûr personne n’ira dire que c’est un symbole inouï de voir couper l’accès aux livres en France. Le Covid vous dis-je ! Et le reste de ce qui vient de se dérouler devant nous est tout aussi glaçant. Mais c’est le Covid, vous dis-je ! Ainsi jeudi 29 octobre, le Premier ministre demandait au parlement un vote de confiance. Il s’agissait d’approuver le nouveau plan de confinement du pays. Il n’était pas question de l’amender, ou de le discuter de quelque façon que ce soit. Le Parlement n’a jamais été un lieu de décision en macronie. Oui ou non. Point final. Mais voilà une nouveauté : même le Conseil des ministres a été écarté de la décision. C’est ce qu’a reconnu le porte-parole du gouvernement : la décision de confiner tout le pays a été prise en ‘Conseil de défense’. Personne ne prête plus attention au fonctionnement des institutions ? Doit-on dire là : ‘c’est un détail’ ? […] Le Conseil de défense est une instance créée par une ordonnance de 1959 pour les décisions de stratégie militaire. Son fonctionnement est resté très limité pendant longtemps. Les présidents Mitterrand et Chirac ne réunissaient ce Conseil qu’une à deux fois par an. Sarkozy et Hollande un peu plus. Mais depuis le début de son mandat Macron réunit le Conseil de défense…. toutes les semaines. La semaine du 26 octobre, il l’a convoqué trois fois. Il l’a fait 40 fois depuis le début de l’année 2020.
En démocratie, la délibération n'est pas un signe de faiblesse, ou un embêtement. C'est une garantie pour prendre la meilleure décision possible. Et la condition nécessaire pour créer du consentement à l'ordre. Le régime macroniste ne le permet plus.
Mais on ne peut pas s’indigner de la barbarie terroriste et souscrire dans le même temps à cette forme de justice sommaire, sans être en contradiction avec soi-même ou tourner le dos, sciemment, à la République Française.
Pourquoi restez-vous passif face à 40 années de délocalisation ? A l'Assemblée, pas un seul ouvrier (et je prétends pas l'être) ! Pourtant vous n'êtes pas compétitif non plus : on devrait délocaliser l'Assemblée en Roumanie, le député n'y coûte que 1000€ par mois !
Infatigable Ruffin.
Vais vomir. Je reviens plus tard...
Ça serait bien de boycotter cette chaîne de merde non ? Ils sont pires que BFM...
Tout est là, résumé en quelques lignes.
P'tain, 2 ans !!!
C'est du grand n'importe quoi. Leur passer les menottes parce qu'ils n'ont pas respecté une demande administrative. C'est vrai que ce sont de grands criminels.
Le pied de page en bas de l'article m'a fait sourire :
...à se tirer une balle dans le pied.
Ca risque de se voir qu'à un moment notre gouvernement s'en bat les couilles du peuple, des soignants et de notre santé non ?
Crois-tu ?
Préfet : non-élu tout puissant : a le pouvoir: