J'ai besoin d'intimité. Non pas parce que mes actions sont douteuses, mais parce que votre jugement et vos intentions le sont.
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Mouairf.
Ceci est valable quand on vit en centre ville à deux pas de son boulot. Tout le monde ne peut pas se le permettre vu les prix des habitations dans les villes et les salaires médians des ménages.
Ce qui me gène encore plus, c'est la culpabilité qui se dégage de ce type de messages.
La plus grande majorité N'A PAS le choix de son mode déplacement.
Et là, je ne parle que des déplacements pour le boulot. Quand tu dois aller faire les courses et que tu as une famille de 4,5 ou 6 personnes (voir plus pour certains), avec des enfants en bas âge ou dans un âge intermédiaire ne permettant pas de prendre le vélo en sécurité (ou avec un enfant handicapé), tu me diras comment tu fais à vélo. Et non, le vélo cargo n'est pas envisageable pour tous (prix, parking, risque de vol...).
Les villes veulent se donner une aura verte mais le chantier est tel que les déplacements non polluants ne sont pas envisageables avant des décennies et uniquement si TOUT change en ville : commerces de proximité, loyers modérés et en nombres suffisants, transports en commun performants dissociés de VRAIES pistes cyclables...
Je tiens à préciser que je prends rarement la voiture et j'utilise le vélo et le train pour aller travailler depuis au moins 10 ans. Et je peux dire que RIEN n'est fait pour les vélos, à part du soupoudrage de pistes sur des trottoirs (qui sont au final ultra dangereuses). Et on reparlera de la cohabitation vélo/bus qui défoncent les chaussées et les vélos...
Oulah, je sens que ça commence à me plaire ce strip.
Dans chaque société, les personnes au pouvoir appelleront toujours les gens qui essaient pacifiquement de changer le système "anarchistes violents" et les gens qui appliquent violemment le système "gardiens de la paix". La violence, pour eux, c'est de devoir abandonner leur maison de vacances pour que quelqu'un d'autre ne soit pas à la rue. La paix, c'est voir la police battre et emprisonner les sans-abri qui s'y réfugient pour se protéger du froid. Pour ceux dont le privilège est bâti sur des montagnes d'injustice, le simple fait de demander justice sera appelé violence, et la violence pour protéger leur privilège sera appelée justice.
Ne soyez pas dupes. La police n'applique pas la justice, elle applique les privilèges, la propriété, la richesse et le pouvoir.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Des estimations effectuées avant la pandémie prédisaient que chaque télétravailleur permettrait à son employeur de faire des économies annuelles d’environ 10 000 dollars US.
Si les employeurs sont soutenus par un chœur de partisans du travail à domicile, d’autres notent la solitude, la réduction de la productivité et la baisse d’efficacité qu’engendre un télétravail prolongé.
Quelles que soient les répercussions du télétravail sur la productivité et la vie privée, c’est l’employeur qui réalise les économies de 10 000 dollars par an et l’employé qui en supporte les coûts, ce qui fait penser au mouvement des enclosures.
Vous pouvez sauter votre rendez-vous chez le médecin. Vous pouvez enlever votre montre intelligente. Mais vous ne pouvez pas arrêter d’aller aux toilettes.
Certes. Mais on n'est pas obligé d'installer ça chez soi...
Voici un avenir dans lequel nos maisons ne seront plus exclusivement nos domiciles personnels, mais aussi, par le truchement d’une connexion numérique à haut débit, nos écoles, nos cabinets médicaux, nos salles de gym et, si l’État en décide ainsi, nos prisons. Bien sûr, pour beaucoup d’entre nous, ces mêmes maisons étaient déjà en train de devenir nos lieux de travail (pratiquement 24 h/24) et de divertissement avant la pandémie, et la surveillance des détenus « en milieu ouvert » était déjà en plein essor. Mais dans ce futur qui se construit à la hâte, toutes ces tendances pourraient connaître une accélération fulgurante.
Cerise sur le gâteau : le quotidien LVMH au service de la com’ de Castaner.
Il manque la légende de la photo d'entête : "les visages joyeux de la productivité"
La pauvreté est l’état et la condition sociale de l’individu qui n’a pas de force de travail en réserve ou, en d’autres termes, pas de biens ou de moyens de subsistance autres que ceux procurés par l’exercice constant du travail dans les différentes occupations de la vie. La pauvreté est donc l’ingrédient le plus nécessaire et indispensable de la société, sans lequel les nations et les communautés ne pourraient exister dans l’état de civilisation. C’est le destin de l’homme. C’est la source de la richesse, car sans pauvreté, il ne pourrait y avoir de travail ; et il ne pourrait donc y avoir de biens, de raffinements, de conforts, et de bénéfices pour les riches.
Cela explique bien de choses et remet en question tous les fondements de nos sociétés.
À l’issue d’un séminaire réunissant des experts du sujet, organisé en partenariat avec la CNIL les 28 et 29 mai, le Défenseur des droits publie des premières recommandations afin de prévenir et lutter contre les biais discriminatoires des algorithmes.
Ce texte a été publié au sein de l’œuvre collective "Résistons ensemble, pour que renaissent des jours heureux", (Télécharger au format epub et PDF) qui vise à faire le point sur la situation politique actuelle et à mettre en avant des propositions pour une société plus juste. Benoît Piédallu, membrt
En 1968, un philosophe aujourd’hui oublié, Herbert Marcuse, nous mettait en garde : nous ne pourrions bientôt plus critiquer efficacement le capitalisme, parce que nous n’aurions bientôt plus de mots pour le désigner négativement. 30 ans plus tard, le capitalisme s’appelle développement, la domination s’appelle partenariat, l’exploitation s’appelle gestion des ressources humaines, et l’aliénation s’appelle projet. Des mots qui ne permettent plus de penser la réalité, mais simplement de nous y adapter en l’approuvant à l’infini. Des «concepts opérationnels» qui nous font désirer le nouvel esprit du capitalisme, même quand nous pensons naïvement le combattre. Notre langage est doucement fasciste, si l’on veut bien comprendre le fascisme comme l’élimination de la contradiction.
Georges Orwell ne s’était pas trompé de date : nous avons failli avoir en 1984 un «ministères de l’intelligence». Assignés à la positivités, désormais, comme le prévoyait Guy Debord : Tout ce qui est bon apparaît, tout ce qui apparaît est bon....
Ainsi, par exemple, nous sommes tous plus ou moins conscient de l'impérieuse nécessité de nous opposer à la « démarche qualité », s'agissant de l'intervention sociale, culturelle, éducative, ou médico-sociale. Mais à moins d'avoir sérieusement approfondi la question, cette nécessité reste pour le moment au niveau d'une intuition. Il nous semble que quelque chose ne va pas dans cette démarche. Mais comment s’opposer à la « qualité » à moins de passer pour un fou ou un saboteur ? Nous ne le pouvons pas ! A moins de dévoiler le mensonge du langage, nous sommes désormais condamnés à accepter TOUT ce qui se présente sous cette démarche.
La question stratégique qui se pose à nous est donc : « comment nous réapproprier un langage critique » qu’on nous a interdit, volé, maquillé, dont on nous a dépossédé ? De quelle manière ? cela est-il simplement possible, et à quel prix ?
Nous appelons « éducation populaire », ce travail de réappropriation, d’interrogation des évidences, et de reconquête d’une pensée critique.
En librairie
ISBN : 9791097084011
Parution : 25 avril 2019
192 pages • 8 €
On pari combien que mediapart et le canard n'auront plus de site au 1er juillet ?
Vincent Lindon Président !!!!
Car, et c'est le point suivant, ces Orwell Tech posent des problèmes de vie privée qui sont au respect des personnes ce que Tchernobyl est au respect de l'environnement et Muriel Pénicaud à la fluidité de la syntaxe.
D'autre part, elles remettent en cause de manière fondamentale l'équité de l'évaluation des connaissances à l'université et fracturent définitivement la question de l'égalité de traitement entre les étudiant(e)s.
Sur Twitter, une consœur a testé le message de prévention suivant qu’elle a affiché en salle d’attente : «La fin du confinement ne signifie pas que la pandémie est terminée. Elle signifie simplement qu’il y a maintenant de la place pour vous en réanimation.» Et quelqu’un a rajouté : «Pour l’instant.»